Renault aura donc été poussé à dévoiler sa Mégane plus rapidement que prévu compte tenu des nombreuses fuites de ce week-end et qui aillaient jusqu’à montrer l’habitacle de ce nouveau modèle. L’objectif de la nouvelle Mégane, quatrième du nom ? Viser plus haut non seulement par sa ligne plus osée (et sa nouvelle signature lumineuse), mais aussi par son contenu. Il ne faut d’ailleurs pas chercher plus loin les raisons de la filiation stylistique de ce modèle avec les dernières Espace et Talisman qui, elles aussi, poursuivent cet objectif.
Plus cosy
A l’intérieur, on peut d’emblée noter le choix de meilleurs matériaux et d’une qualité de finition globalement plus soignée. Le choix des couleurs et des matériaux semblent mieux s’harmoniser tandis que le conducteur se retrouve dans une position de pilote autour d’un « cockpit » qui se caractérise par une console centrale plus haute et large, le tout rehaussé d’un écran de 7 pouces pour l’instrumentation et de la tablette de 8,7 pouces placée en position « portrait » à la façon de la nouvelle Espace, des Tesla ou du dernier Volvo XC90. Signe des temps : le conducteur peut aussi disposer d’un siège chauffant et massant tout comme d’une personnalisation de l’habitacle pour l’éclairage intérieur avec le système MultiSense.
Réduction de cylindrée
Bâtie sur la nouvelle plate-forme modulaire CMF du groupe Renault-Nissan, la Mégane promet d’être plus intéressante à conduire, notamment parce qu’elle proposera aussi le système Multisense de l’Espace qui permet de choisir entre plusieurs modes de conduite (Eco, Confort, Normal, Sport). Renault propose également une version GT, qui se distingue par un pare-chocs avant agressive avec prises d'air accentués, un diffuseur arrière et des roues spéciales avec GT logo, mais surtout par la présence de 4 roues directrices (4Control). Côté moteur, le downsizing est de mise comme sur les autres modèles. La puissance atteindra malgré tout 205 ch avec le 1.6 turbo essence. En Diesel, le 1.5 dCi développera 90 ou 110 ch et le 1.6, 130 ou 165 ch. On imagine que la modèle connaîtra aussi sa déclinaison RS, mais sans plus de certitudes au sujet de la mécanique. On imagine dès lors que Renault pourrait là aussi revenir à un moteur de moins de 2 litres de cylindrée.
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