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Rétro / Retour vers le futur avec la Mitsubishi i-MiEV Sport Air Concept de 2009

Rédigé par Kevin Kersemans le 16-02-2023

Le Moniteur Automobile retourne dans le passé. En fouillant dans les archives, on trouve cette Mitsubishi i-MiEV Sport Air Concept de 2009. Qu'est-ce qui rend ce concept car si spécial ?

Vous souvenez-vous de la Mitsubishi i-MiEV ? La citadine électrique du constructeur japonais, beaucoup trop étroite et haute et donc un peu maigre, qui était également commercialisée sous les noms de Citroën C-Zéro et Peugeot iOn en raison des accords de coopération de l'époque ? Si ce n'est pas le cas, nous ne vous en voudrons pas, même si elle a cessé d'être produite il y a environ cinq ans seulement. Cependant, elle n'a jamais été un véritable succès commercial - en fait, nous nous demandons combien d'entre elles circulent encore aujourd’hui.

Les choses auraient pu être différentes si Mitsubishi avait également donné une suite à la production de l'i-MiEV Sport Air Concept, un prototype dévoilé au Salon de Genève 2009 qui a l'air un peu moins mièvre que l'i-MiEV "ordinaire". L'objectif était de commercialiser également ce dérivé sportif (en commençant par le Japon, son pays d'origine) et d'en vendre 10.000 unités la première année.

La Mitsubishi i MiEV Sport Air était une évolution de la technologie électrique du constructeur aux trois diamants. Cette étude testait des solutions qui devaient être utilisées à l'avenir, comme les cellules solaires sur la carrosserie. Un réseau photovoltaïque imprimé qui s'intégrait parfaitement au design. Les batteries lithium-ion de ce concept étaient de deuxième génération avec un module à électrodes améliorées. Et puis, l'ensemble profite de nouvelles technologies pour réduire le poids à l'image du hayon en plastique. La balance indiquait alors 980 kg, soit 100 de moins que l'i MiEV.

Cette évolution i MiEV possèdait un toit comprenant un panneau détachable pour rouler cheveux en vent, sans bruit de moteur. D'où le qualificatif Air. Le Sport indiquait, lui, que la motorisation avait gagné en peps. Ainsi, le système motopropulseur synchrone à aimants installé à l'arrière gagnait 13 kW (60 contre 47). Ainsi que 50 Nm (230 contre 180). L'empattement allongé avait permis d'installer plus de batteries sous le plancher. Et puis, tous les composants de stockage électrique avaient été placés le plus bas possible pour abaisser le centre de gravité du véhicule.

Journaliste AutoGids/AutoWereld

Instagram: @kvnkrsmnsonwheels

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