Le petit carré labyrinthique du QR code a été inventé par Masahiro Hara. Cet ingénieur japonais né en 1957 travaillait pour Denso-Wave appartenant au groupe Toyota Motor Corporation. Il devait travailler à un système informatisé pour la logistique et la gestion des pièces détachées pour Toyota. L’industrie automobile a besoin de tout un processus complexe pour la fabrication et la réparation en raison du nombre important de pièces qui nécessitent toutes un référencement et un suivi précis. En effet, il faut identifier les composants, suivre leur temps d’acheminement et le processus de fabrication tout en gérant les documents qui leur sont liés. Dès le début des années 90, il apparaît que le traditionnel code-barres ne suffit déjà plus à remplir ce rôle, en raison du nombre limité de caractères alphanumériques, une vingtaine, qu’il peut traiter. Il en fallait bien plus.
Jeu de Go
Masahiro Hara, lancé sur ce projet dès 1992, s’inspire alors du jeu de Go pour créer une grille avec des points noirs et des points blancs. Cette matrice est complétée par des carrés repères, disposés à 3 coins, pour aider la machine à trouver l’orientation du code. Un QR Code (Quick Response Code) peut emmagasiner de 4296 caractères alphanumériques ou 7089 chiffres. Mieux encore : en étant partiellement abîmé, le code reste malgré tout lisible, voire exploitable. Ce symbole va ainsi permettre à Toyota de gérer ses pièces et la fabrication de ses modèles plus rapidement que tous ses concurrents dans les années 90. En 1997, Denso, sa filiale, décide pourtant de rendre ce code libre de droits d’utilisation. Les petits carrés noir et blanc, et même colorés maintenant, vont tout doucement s’imposer dans de nombreux domaines, grâce notamment aux smartphones, et à Nokia pionnier en la matière. Merci Toyota !
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