Tony Wouters, lecteur assidu du Moniteur Automobile, fait partie de ces passionnés capables de parler bagnoles pendant des heures. Ce septuagénaire a possédé une grande variété de véhicules au cours de sa vie. Et cette BMW 315 de 1982 n’est pas sa première Série 3 E21.
«À une époque, je roulais en Peugeot 504, mais tous mes amis conduisaient une BMW ou une Alfa Romeo. À mes 30 ans, j'ai suivi et je me suis offert une 320 bleue toute neuve avec un intérieur en velours bleu». Tony était surtout fan du design de la «E21», de Paul Bracq, qui, ironiquement, est ensuite passé chez... Peugeot.
Cela dit, notre passionné a vite été en proie aux doutes: «La tenue de route n'était pas terrible. Ma Peugeot – également une propulsion – était bien plus efficace grâce à sa suspension arrière indépendante. En fait, quand j’ai conduit cette 320 la première fois, j'ai eu l'impression de me retrouver au volant de ma VW Coccinelle de 1964!».
Quelques années plus tard, il craque cependant sur une autre «E21», cette fois-ci une 316. Elle sera remplacée par une Porsche 924, trop peu performante pour Tony... Bien plus tard, toujours sous le charme du modèle, il tombe sur cette «E21» immaculée, une 315, la version de base absolue… Et la bonne!
«Une version de base absolue, mais je la préfère largement à ma 320i.»
«Je préfère conduire la trois-quinze que ma trois-vingt de l'époque. Son 4-cylindres charge nettement moins le train avant que le 6-cylindres. Et avec ses pneus étroits, elle se conduit comme une moderne, même si elle n'a pas de direction assistée. Et surtout, avec son carburateur et ses pare-chocs chromés, elle a le caractère d'une vieille voiture.»
La béhème sort toutes les semaines, Tony étant de tous les rassemblements de la région anversoise. En observant l’habitacle, nous tombons sur un détail pas vraiment d’origine sur son modèle bas de gamme: un authentique combiné Becker Bavaria, un autoradio aujourd'hui très prisé des collectionneurs de BMW.
«C'était un cadeau de ma mère pour ma première 320. Je l'ai ensuite fait installer dans ma voiture suivante, une Mercedes. Le concessionnaire a un peu râlé, mais j'ai insisté, sinon je m’en allais! Et maintenant, j’en profite toujours dans ma 315.» Qu’est-ce qu’on dit? Merci maman!
Photos : Jeroen Peeters
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