Dans les années 50, BMW se cherche et imagine des plans capables de le sortir du bourbier financier dont l’issue, de plus en plus probable, reste la faillite et – pire! – l’absorption puis la dilution par Mercedes… Ravalant ses désirs de grandeur et puisque l’époque est aux voiturettes, BMW étudie diverses pistes pour finalement décider de produire, sous licence, des Isetta, l’adorable «voiture-oeuf» à monocylindre 2 temps, puis 4 temps, peu performante et confortable mais qui n’a pas son pareil pour se faufiler dans les ruelles et limiter le budget carburant.
De courte durée
La voiturette trouve son public, mais la fête sera de courte durée. Les marges sont trop faibles pour amortir les coûts de production et BMW est rattrapé par la croissance économique: l’Europe a retrouvé la joie de vivre et veut des berlines plus grandes et belles. Si les plus de 160.000 Isetta-BMW ne remettent pas les comptes dans le vert, elles tiennent BMW la tête hors de l’eau, en occupant le marché et en faisant «tourner la boutique»… Une brève parenthèse de l’histoire de BMW qui a marqué les esprits. Pas plus tard qu’au Salon de Genève cette année, on découvrait le projet Microlino, une sorte de BMW-Isetta 100% électrique avec laquelle de nombreux citadins branchés s’imaginent déjà.
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