BMW n’a jamais vu l’avenir sans revenir dans le haut de gamme, mais il faut attendre 1955 et la très rare 507, ancêtre de la Z8 et coupé (n’est-ce pas un roadster ?) de grande classe dont la raison d’être était de concurrencer ni plus ni moins que le tandem Mercedes 190 et 300 SL, notamment aux Etats-Unis, très demandeurs. Or, si élégante soit sa carrosserie en aluminium imaginée par Albrecht von Goertz, la sauce ne prend pas. Ce qui surprend aujourd’hui car depuis son retour en grâce - situé quelque part dans les années 80 - la 507 est un des Graal automobiles des collectionneurs fortunés. Mais pour le niveau de vie des fifties, elle est trop onéreuse (+/- 30.000 DM à l’époque) et son V8 3.2 l de 150 ch à deux carburateurs (Solex) est jugé apathique, malgré un comportement dynamique efficace.
The King
Bref, pas assez spectaculaire face aux Mercedes SL. Pourtant, le roadster profitera du coup de pouce médiatique de quelques propriétaires célèbres, comme Alain Delon, John Surtees ou encore Elvis Presley. Le «King» avait acheté sa 507 lors de son service militaire en Allemagne et il l’a mise dans ses bagages à sa démob’... BMW arrête les frais dès 1959, après seulement 254 exemplaires produits, une rareté qui aujourd’hui affole les compteurs: les transactions se concluent à sept chiffres.
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