Nous vous l'avions promis à la fin de l'édition précédente de cette chronique, qui portait sur la Mercedes Auto 2000, à la fois intéressante et totalement hideuse : cette semaine, nous nous attaquerons à un autre beau concept. Nous pensons avoir tenu parole, même si cette fois nous vous montrons en fait un... van.
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Citroën a présenté ce Tubik en 2011 au salon de l'automobile de Francfort. Avec un nom et un look qui font référence à la TUB, basée sur la Traction Avant, produite de 1939 à 1941 - et donc seulement pendant une courte période - et à la légendaire et même iconique Type H. Cette dernière est devenue un énorme succès commercial, Citroën l'a gardée dans sa gamme de 1948 à 1981 et a réussi à vendre plus de 470.000 exemplaires. Ce qui était beaucoup pour une camionnette.
Comme un papillon
Le concept Tubik, à l'allure pourtant très futuriste, en a repris certains traits, notamment la calandre "anguleuse" et très proéminente qui devait assurer un lien visuel clair. Tout comme la couleur grise, qui était tout à fait typique pour les versions standard des H, HP, HY et HZ originaux.
Le Tubik 2011 était un monovolume de 4,8 mètres de long et de 2 bons mètres de large avec des vitres en plus du pare-brise uniquement dans les portes avant. Même à l'arrière, il n'y avait pas de fenêtre. Et pourtant, ce n'était pas une vraie camionnette, car elle pouvait accueillir neuf personnes si nécessaire. Du côté du conducteur, il y avait une "petite" porte qui s'ouvrait comme l'aile d'un oiseau ou d'un papillon, de l'autre côté, presque tout le côté se repliait, libérant ainsi l'intérieur en un seul mouvement.
Travailler ou dormir
L'intérieur était également très modulaire, de sorte que la rangée centrale de sièges pouvait être transformée en table de travail ou en lit. Les sièges des passagers avant pouvaient pivoter, de telle façon que l'on pouvait regarder ses compagnons de voyage droit dans les yeux. À l'exception du conducteur, bien sûr, les fonctions de conduite autonome ne faisaient pas parler d'elles il y a dix ans, même pour les concepts. Le concept disposait d'un affichage tête haute et d'un écran numérique au milieu du... volant. Sur cet écran étaient projetées des images de ce qui se passait derrière la voiture, que l'on pouvait également voir dans le rétroviseur.
La transmission aux quatre roues était assurée par un moteur Diesel 2 litres de 200 ch couplé à une boîte automatique à six vitesses, avec l'aide d'un moteur électrique. Donc la Tubik était une voiture hybride. Mais cela n'avait finalement que peu d'importance, car il n'y a jamais eu de plans de production.
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