Même si la présence de sa Mirai, sa première voiture à hydrogène commercialisée en série, reste très anecdotique sur les routes, Toyota croit fermement dans cette technologie. Une technologie que le géant japonais connait bien pour avoir débuté son programme de recherche en 1992. Progressivement, Toyota est arrivé à diminuer l’encombrement et surtout le coût des organes nécessaires à la technologie. Le système de propulsion de la Mirai coûte ainsi seulement 5% du prix de celui du concept Toyota Highlander FCV de 2008. Soit environ 40.000 € contre… 800.000 € il y a moins de dix ans ! De quoi autoriser un premier démarrage commercial pour la technologie. Mais avec un prix de vente toujours élitiste, tournant autour des 70.000 €.
30.000 € d’ici 2025 ?
Un prix que Toyota envisage d’encore sensiblement diminuer durant la prochaine décennie. À Tokyo, Naomichi Hata, directeur du business planning de Toyota, a notamment précisé à nos confrères anglais d’Autocar qu’« au début des années 2020, nous lancerons la prochaine génération de piles à hydrogène, ce qui permettra d’aller de l’avant ». Selon lui, Toyota sera en mesure de commercialiser une voiture fonctionnant à l’hydrogène pour un tarif équivalent à celui d’une voiture hybride à l’horizon 2025. Voilà qui pourrait devenir une alternative intéressante aux mécaniques Diesel pour les gros rouleurs, compte tenu de l’intention de Toyota de ne plus proposer de tels moteurs à l’avenir dans son catalogue. Restera alors juste à résoudre le problème de la fabrication et de la distribution de l’hydrogène à grande échelle…
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