Ola Kallenius, PDG de Daimler, avait clairement établi une nouvelle stratégie destinée à maximiser les profits plutôt que de tenter à tout prix de gonfler les volumes de ventes. Il franchit une nouvelle étape en regroupant AMG, Maybach et le Classe G – qui devient une « marque » à part entière – sous une même entité commerciale pour mettre l’accent sur les ventes à forte marge.
Rationnaliser les coûts
En soi, les modèles estampillés AMG ou Maybach, comme le Mercedes Classe G, sont déjà générateurs de marges importantes, mais en les regroupant sous une même entité commerciale, M. Kallenius compte rationnaliser les coûts de marketing – entre autres – afin d’en augmenter encore la rentabilité. Cette nouvelle division « à forte marge » serait placée sous la direction de Philipp Schiemer, actuellement patron d’AMG. Cette démarche devrait s’accompagner d’un nouveau modèle de vente « en agence » déjà évoqué plus tôt cette année par le patron de Daimler.
Pour rappel, Mercedes avait déjà procédé à une première réorganisation en scindant son activité « voitures et utilitaires légers » de celle des utilitaires lourds, camions, etc. avec Mercedes-Benz d’un côté et Daimler Trucks de l’autre. En outre, les activités mondiales de marketing et de communication étaient regroupées sous une seule entité dirigée par Bettina Fetzer.
Luxe, performances et électrification
Le point commun principal de ces trois « branches » que sont AMG (performance), Maybach (luxe) et Classe G (aventure, évasion et luxe) sera donc axé sur le marketing et la communication ciblée, mais ils partageront également – à court terme – le fait de faire appel à l’électrification puisque les premiers modèles AMG E Performance seront présentés cette année pour une commercialisation sur le marché américain dès 2022.
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De son côté, le Classe G, tout terrain « rustique » et luxueux devrait recevoir prochainement une itération électrique, probablement baptisée EQG, tandis que l’on peut raisonnablement penser qu’une variante Maybach de la limousine électrique EQS ne devrait pas tarder, histoire d’apporter une réponse aux futures Bentley électriques annoncées dès 2025, sachant que le label de luxe du constructeur à l’étoile à le vent en poupe.
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