Ces deux dernières années, pas moins de 23 États américains ont introduit des législations différentes à propos de la conduite autonome. Raison pour laquelle le patron du projet Google Car, Chris Urmson, vient de plaider avec d’autres acteurs du secteur de la conduite autonome devant le Congrès américain pour l’instauration d’une réglementation centralisée. « Si chaque État avance de son côté sans qu’il y ait d’approche concertée, gérer des voitures autonomes sur l’ensemble du territoire va devenir ingérable, ce qui va finir par entraver de façon importante la sécurité » a notamment souligné le responsable du projet le plus ambitieux de véhicules autonomes actuel.
Demande concertée
Cette crainte de voir une cacophonie législative entraver le développement de la technologie n’est bien sûr pas propre à Google. De nombreux autres géants américains actifs dans le domaine se sont associés à la démarche. C’est notamment le cas de l’équipementier automobile Delphi et Lyft, un service de location de voitures avec chauffeur par smartphone travaillant avec General Motors.
Technologie rapide, législation à la traîne
Il faut dire que si la course à la voiture autonome dans laquelle se sont lancés de nombreux constructeurs (Ford, Tesla, Toyota, Volvo, Audi…) et des géants de l’informatique (Apple, Google, Uber…) permet à la technologie d’avancer à pas de géant, la législation peine à suivre la cadence. Il suffit de voir le « vide juridique » dans lequel la simple fonction de parcage à distance sans conducteur à bord peut mener, comme en Belgique, pour comprendre que ce n’est pas encore pour demain que les véhicules pourront se balader de manière autonome sur nos routes…
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!