Actuellement, pour opérer un rétrofit en Belgique, il faut homologuer chaque véhicule individuellement (à l’étranger), puis lui faire passer un contrôle technique. Ce qui est très coûteux. Le nouveau cadre légal du SPF Mobilité & Transports établit des règles pour simplifier tout cela. L’Arrêté royal exige le retrait ou la neutralisation des réservoirs de carburant. La puissance du moteur électrique doit être similaire à celle du moteur thermique d’origine, sauf pour ceux de moins de 60 kW (81,5 ch) qui pourront gagner 20 % de puissance. Le rétrofit ne pourra modifier ni la masse maximale admissible du véhicule ni celle sur chaque essieu. Par ailleurs, après transformation, la répartition du poids à vide en ordre de marche entre essieux ne pourra pas être différente de ± 10 % avec le modèle d’origine.
Au tour des régions
L’Arrêté royal entre en vigueur dès ce 1er juin 2023. Toutefois, ce n’est pas encore la voie ouverte au rétrofit. Car les régions doivent également adapter leurs règles pour le contrôle technique. Le ministre Georges Gilkinet se montre optimiste. Lors d’une Conférence interministérielle de la Mobilité, il a été convenu que le cadre normatif soit adapté « dans les plus brefs délais ». Cela permettra de convertir d’anciennes ou d’actuelles voitures thermiques à l’électricité ou à l’hydrogène, avec moins de frais d’homologation et de contraintes administratives.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!