La Chine se prépare à réagir face à l'Union européenne (UE), qui envisage d'imposer des droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques chinois. Anticipant une décision défavorable de l'UE, la Chine a réuni des représentants de l'industrie pour discuter de l'augmentation des tarifs d'importation sur les voitures à essence de grande cylindrée, ciblant en particulier les constructeurs européens comme Mercedes-Benz et BMW. Cette démarche intervient alors que l'UE doit voter en octobre sur des droits de douane supplémentaires allant jusqu'à 36,3 % sur les véhicules électriques chinois, en plus du tarif d'importation standard de 10 %.
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En parallèle, la Chine intensifie ses enquêtes commerciales sur les produits européens, ajoutant de nouvelles investigations sur les produits laitiers en réponse aux mesures de l'UE. Le marché chinois, crucial pour les marques allemandes, pourrait être gravement affecté si la Chine met en place ces nouveaux tarifs. Alors que la France, l'Italie et l'Espagne soutiennent les tarifs proposés par l'UE, d'autres pays comme l'Allemagne semblent plus réticents, ce qui pourrait influencer la décision finale. Dans ce contexte de tensions croissantes, la Chine cherche à influencer les États membres de l'UE pour contrer les mesures proposées, tandis que le résultat de ce vote pourrait avoir des répercussions significatives sur les relations commerciales sino-européennes.
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