Un casse-vitesse doit avoir une hauteur maximale de 12 cm. Au-delà, il ne respecte pas les normes. Pourtant certains ont été construits avec une taille supérieure. D’autres, conçus dans les standards, se sont abîmés avec le temps. Ainsi, l’association automobile estime, sur base du témoignage de ses patrouilleurs, que 70 % des dispositifs installés en Belgique ne sont pas ou ne sont plus conformes. D’autant que pour certains dos d’âne, il est presque impossible de les franchir autrement qu’au pas alors que la limitation de vitesse sur ce type de dispositif est en principe fixée à 30 km/h. Touring demande donc aux communes de les utiliser avec parcimonie et en respectant les normes.
Casseurs
Mal construits, ils deviennent ainsi des obstacles avec en corollaire des soucis mécaniques pour les voitures : dégâts aux suspensions, des pare-chocs ou bas de caisse endommagés et même des fissures dans les pare-brise. De plus, les riverains doivent subir quotidiennement les effets secondaires de ces ralentisseurs : bruits de freinage et d’accélération, claquements divers et vibrations lors du passage des poids-lourds. Ces derniers sont parfois responsables de dégâts aux habitations. Il y aurait d’ailleurs de plus en plus de plaintes tant des riverains que des automobilistes victimes de dégâts. Enfin, le ralentissement, les changements de rapports puis la réaccélération provoqués par ces casse-vitesse augmentent la pollution locale.
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