On aurait presque envie d’aller chercher un bol de pop-corn pour suivre les dernières évolutions de la saga « dieselgate ». Voilà, en effet, maintenant que l’affaire qui secoue l’univers automobile vire au feuilleton d’espionnage. Selon Automotive News, les enquêteurs travaillant pour le parquet de Stuttgart étudieraient en ce moment des données volées par un ancien salarié de Bosch afin de les vendre à d’autres constructeurs ou des sociétés spécialisées dans les « améliorations moteurs ». Étant donné que ces logiciels volés incluent des données allant de 2009 à 2011, période des manipulations électroniques du groupe Volkswagen, ces informations pourraient permettre de trancher la nouvelle question du moment mise en avant par les avocats américains : Bosch était-il impliqué dans l’écriture du logiciel frauduleux utilisé par le groupe Volkswagen ? L'équipementier a toujours indiqué qu'il avait développé des solutions pour des essais en interne, pas pour être installées sur la voiture de M. Tout-le-monde.
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