b>Le marché européen ne se porte pas très bien. Pourtant, Hyundai parvient à grandir malgré tout...
Pour le premier semestre de cette année, Hyundai a enregistré une croissance de 11,6% à l'échelle mondiale et même 15,4% en Europe, ce qui revient à une part de marché de 3,3%, que nous aimerions porter à 3,5% pour la fin de l'année. Notre but à plus long terme est d'atteindre au moins 5% du marché. Pourquoi y attachons-nous tant d'importance ? Parce que la crédibilité en Europe sera à terme la clé du succès dans le monde entier. Dans ce contexte, l'i30 nouvelle mouture est notre locomotive.
Vous ne souffrez donc pas de la crise ? Quel est le secret de la santé de l'industrie automobile coréenne ?
J'admets que nous vivons des temps difficiles. Regarder en avant s'apparente à plonger dans le brouillard, on n'est sûr de rien et on ignore comment le marché évoluera. Dans cette partie du monde, c'est à notre image de marque que nous devons travailler, à notre notoriété. C'est pourquoi nous investissons dans le sponsoring en football. Le championnat européen a accru de 43% le nombre de nos amis sur Facebook et porté de 29 à 49% le nombre de personnes interrogées qui disent connaître notre marque.
Mais comment faites-vous donc ? Alors que tant de vos concurrents directs rament, vous semblez dopés !
Notre «dopage», c'est la rapidité. Dans la prise de décision et dans sa mise en application. Nous voyons que des marques européennes, souvent par nécessité, veulent monter en gamme ; et nous voulons combler le vide ainsi créé. Donc, la satisfaction du client est notre priorité, pas la croissance pour la croissance. Nos trois piliers sont la sobriété (dès 2015, nous proposerons la pile à combustible), la qualité et le value for money. Et puis il y a le style : une Hyundai est désormais aussi désirable.
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