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Décryptage / Comment l’hybridation 48V va se répandre pour satisfaire les normes

Rédigé par David Leclercq le 04-07-2017

Volkswagen a annoncé qu’il allait utiliser l’hybridation 48V pour ses futures voitures afin de satisfaire au mieux aux prochaines normes des émissions polluantes.

C’est évident : le futur cycle d’homologation européen va représenter un sacré challenge pour les constructeurs qui imaginent déjà de nombreux dispositifs pour tenter de dépolluer au mieux leurs moteurs. De ce fait, Volkswagen a annoncé miser sur l’hybridation 48 volts. Le premier modèle à en bénéficier serait le T-Roc.

Durcissement

Avec le durcissement des lois sur les émissions – plus encore depuis l’affaire du Dieselgate –, les constructeurs vont devoir redoubler d’efforts et d’inventivité pour dépolluer leurs véhicules. Et ils vont devoir débourser de plus en plus d’argent, un coût qui sera évidemment répercuté sur le consommateur comme c’est déjà le cas pour les Diesel avec les filtres à particules ou les catalyseurs à réduction sélective pour piéger les NOx (oxydes d’azote).

Solution 48 Volts

L’hybride « léger » ou 48 volts pourrait dès lors s’imposer comme une solution pour faire diminuer les émissions de CO2 d’un automobile car la technologie est annoncée très abordable et facile à installer. Ainsi, les véhicules fonctionnant à l’essence ou au Diesel pourraient vite tous en profiter. Concrètement, un alterno-démarreur de 4 à 8 kW de puissance est relié à une toute petite batterie, à un onduleur et à un convertisseur 48/12 V. Dans cette configuration, le moteur électrique redistribue l’énergie stockée dans la batterie lors des freinages afin d’assister le véhicule lors des phases de démarrage et d’accélérations, mais sans permettre de rouler en tout-électrique (batterie de moins de 1kWh dès lors). Résultats : 20% d’émissions en moins pour seulement 800 euros de coût. Et comme le système est adaptable sur tous les modèles...

Sur le T-Roc puis sur d’autres modèles

Le patron du développement de Volkswagen a annoncé à nos confrères d'Automotive News Europe au sujet de ce système 48 V qu’il serait implanté sur "des voitures de taille moyenne". En clair, ce pourrait être le prochain T-Roc. Et toujours selon cette même personne, ce système « serait très facile à étendre à tous les autres modèles » grâce à la modularité de la plateforme MQB. A noter que Suzuki recourt déjà aussi à cette technologie (non commercialisée chez nous malheureusement), notamment pour la Baleno laquelle accueille un alterno-démarreur, mais aussi et une batterie de... 0,5 kWh. Audi devrait aussi nous faire le coup comme on a pu le constater pour la prochaine A8, mais aussi avec avec son projet du futur Q8 lequel pourrait embarquer en plus du compresseur électrique (vu sur le SQ7) un système de propulsion léger de 20 kW et une batterie de 0,9 kWh.

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