Volkswagen, c’est une constellation de 12 marques et si pour les premium (Audi, Porsche, Lamborghini, Bugatti, Bentley, etc.), les rôles respectifs semblent bien définis, il n’en va pas de même pour les marques « à volume » que sont VW, Škoda et Seat. Matthias Muller, le tout récent patron du groupe qui a remplacé Martin Winterkorn dans la foulée du Dieselgate, vient donc de créer un poste de « responsable stratégique» du groupe et de confier le job à Thomas Sedran, ex General Motors où il avait clarifié le positionnement notamment d’Opel et de Chevrolet. Objectif ? Différencier les marques et établir un calendrier d’actions à prendre à l’horizon 2025.
Hautement spécialisé
Thomas Sedran passe pour être un véritable spécialiste de la question et avait déjà établi un plan similaire pour Opel avant que l’arrivée de Karl-Thomas Neumman comme CEO Opel (en provenance de… VW !) ne lui fasse de l’ombre et ne l’incite à quitter le groupe non sans que son plan Opel Drive 2022 ne soit salué par le patron de General Motors, Dan Ammann comme une des raisons majeures du redressement en cours d’Opel.
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Contrairement à ce qui se passait pour lui chez Opel, Thomas Sedran répondra directement à Matthias Muller auprès de qui il devra rapidement exposer sa stratégie pour clarifier les rôles respectifs de VW, Seat et Škoda, trois marques très (trop ?) proches les unes des autres, avec pour objectif sous-jacent de trouver de la rentabilité, notamment pour Volkswagen dans la foulée du scandale aux émissions qui touche le groupe depuis septembre et qui n’a pas encore révélé tous ses impacts sur les finances du groupe. À ce stade, VW souffre d’une marge opérationnelle très faible et Seat de pertes récurrentes, au contraire de Škoda, en pleine forme. La mission de Sedran s’annonce donc pour le moins ardue.
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