Dans les mois à venir, Toyota devra se montrer très prudent. En effet, le constructeur est dans une phase où il ne cesse de mettre en place de nouveaux partenariats ou d’entrer dans le capital de l’un ou l’autre de ses concurrents japonais. Dès lors, pour ne pas s’attirer les foudres des autorités japonaises qui ne veulent pas voir un constructeur contrôler l’ensemble du marché national, Toyota essaie aujourd’hui de s’entendre au mieux avec Suzuki.
Transparence exigée
Concrètement, Suzuki et Toyota ont juste eu, pour l’heure, des discussions en vue d’un partenariat portant sur les achats, les véhicules verts, l’informatique et les technologies de sécurité. En outre, lors d’une conférence de presse commune, les dirigeants ont affirmé vouloir garder leur indépendance. Mais, comme Suzuki est l’un des leaders sur le marché des Kei-cars (petites voitures bénéficiant de taxes allégées en échange du respect de certaines caractéristiques techniques au Japon), il y a fort à parier que Toyota va lui apporter son aide au niveau industriel. Et ce, pour au moins une bonne raison !
Succès des Kei-cars
Cette raison est simple. Daihatsu est l’autre constructeur incontournable de Kei-cars et il appartient désormais à Toyota. Dès lors, le partage du savoir-faire ne peut être que bénéfique pour les deux marques. Et, c’est même encore plus vrai quand on sait que ce partenariat technologique pourrait représenter plus d’un million de véhicules et que la crise japonaise - qui n’en finit plus - a poussé les ménages vers ces modèles plus économiques et proposant des prestations équivalentes à celles de modèles plus gros. Tant pour Suzuki que Toyota, l’heure est donc bien aux affaires...
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