Akio Toyoda, l'ancien PDG de Toyota, était encore quelque peu sceptique à l'égard des voitures électriques (BEV). Il était même opposé à la transition forcée vers la mobilité électrique. Le nouveau PDG, Koji Sato, semble davantage axé sur les batteries. Par conséquent, pour marquer les esprits, il a présenté vendredi sa propre stratégie en trois "phases de mobilité", partant du produit et aboutissant à la "ville tissée", dans laquelle tous les aspects de la mobilité et de l'énergie sont interconnectés.
2026 comme point de basculement
Heureusement, il y a aussi des nouvelles plus concrètes. Par exemple, Toyota a annoncé qu'elle lancera 10 nouvelles voitures électriques à batterie de la marque Toyota et Lexus d'ici 2026. D'ici là, Toyota vise également à vendre 1,5 million de BEV par an. Aux États-Unis, un SUV électrique à 7 places devrait voir le jour en 2025, avec des batteries produites localement, tandis que l'Europe recevra davantage de modèles de la famille bZ.
D'ici à 2026, le premier groupe automobile mondial prévoit de passer à une nouvelle plateforme, conçue presque entièrement en interne et utilisant le plus grand nombre possible de composants propres. Cette évolution, associée à une nouvelle génération de batteries beaucoup plus efficaces, devrait permettre de doubler l'autonomie de ces futurs véhicules électriques par rapport à ce qui existe actuellement sur le marché.
Ainsi, alors qu'elle propose une autonomie d'environ 400 km aujourd'hui, Toyota devrait arriver à une autonomie de 800 km dans trois ans. Ce n'est pas si mal. En ce qui concerne l'hydrogène, Toyota retourne un peu sa veste en affirmant que la production de masse des FCEV se concentrera principalement sur les véhicules commerciaux. Il n'y aura donc peut-être pas de successeur à la Mirai.
Les hybrides encore au programme pour un moment
Toyota ne met pas encore tous ses œufs dans le seul panier des BEV. Les hybrides rechargeables feront encore partie de la stratégie de la marque dans les années à venir, et ces modèles devraient également bénéficier d'une section électrique plus efficace pour pouvoir rouler plus de 200 km sur les seules batteries. Le moteur à essence ne sera alors vraiment utilisé qu'en cas d'urgence ou sur de très longs trajets.
Les hybrides autorechargeables devraient alors devenir la technologie la moins chère orientée pour les marchés en croissance. Toyota souhaite également réduire l'empreinte carbone de ces modèles grâce à des carburants neutres en carbone, ce qui pourrait également rendre la flotte existante plus écologique.
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