Industrie et économie / Pas de succession pour la Renault Zoe

Lancée en 2012, la Renault Zoe n’aura pas de succession directe mais restera la pionnière des voitures électriques flanquées d’un losange. Comptant parmi les VE les plus vendues en France et en Europe, la Zoe devrait donc céder la place aux revivals électriques de la R5 et de la 4L, sous la Mégane E-Tech Electric.

Électrique ou hybride, pourquoi choisir ?

En ne renouvelant pas la Zoe, Renault libère de la place pour d’autres modèles de petit format électrifiés, soit exclusivement électriques, soit hybrides. Il s’agira des nouvelles Renault 4 et Renault 5 électriques mais également de la prochaine génération des Clio et Captur qui feront la part belle à l’hybridation. Pas de risque de double emploi selon Fabrice Cambolive, COO de Renault, qui estime que tant la Clio et la R5 que la Captur et la 4L peuvent coexister afin de présenter une offre suffisamment variée et complète à la clientèle qui pourra opter pour des modèles « thermiques » hybrides ou des modèles électriques. Cette dualité de l’offre devrait être maintenue aussi longtemps que la demande pour des voitures dotées d’une motorisation thermique électrifiée existera, en fonction des marchés. Renault pourrait même prolonger la carrière des Clio et Captur hybrides jusqu’en 2035 si nécessaire.

Pour M. Cambolive, la gamme idéale devrait comporter quatre modèles hybrides - « parce que c'est notre solution, le choix technologique que nous avons fait pour remplacer le moteur à combustion normal » - et autant de modèles électriques. L’idée étant de simplifier les gammes respectives avec un seul moteur par modèle, associé à deux ou trois niveaux de finition.

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La marge avant tout

Conformément à son plan de Renaulution, le constructeur français veut mettre l’accent sur ses modèles du segment C, Mégane, Scénic, Austral, qui peuvent assurer des marges supérieures, avec une priorité accordée aux Renault Mégane E-Tech Electric et Scénic E-Tech Electric qui, selon M. Cambolive, devraient permettre de réaliser un chiffre d’affaires supérieur par unité vendue. Reste à voir si Renault pourra trouver sa place dans ce marché plus « premium » et rémunérateur face à une concurrence toujours plus acérée.