Reuters indique que Carlos Ghosn, PDG de Nissan, a rencontré la Première ministre britannique Theresa May la semaine passée pour évoquer les conséquences du Brexit pour l’usine de Sunderland. La décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne pourrait motiver Nissan à réduire les investissements dans son usine de Sunderland. D’ailleurs, le constructeur doit rapidement se décider pour la production de la future génération du Qashqai.
Sunderland ou pas ?
Nissan devrait donc choisir d’ici la fin novembre au plus tard de produire ou non la nouvelle génération Qashqai à Sunderland dès 2018. L’usine anglaise produit actuellement le crossover à raison de 475.000 exemplaires par an, dont 80 % sont destinés à l’exportation. La fin du libre-échange et l’annonce de négociations difficiles pourraient pousser Nissan à délocaliser cette importante production automobile.
Compétitivité
Carlos Ghosn ne demande pas de « traitement de faveur » pour son usine. Mais il craint que la sortie de la Grande-Bretagne ne diminue l’attractivité de Sunderland. Il aurait donc rappelé au gouvernement britannique d’y être vigilant avec des risques pour l’exportation si le Royaume-Uni s’engageait dans un « Brexit dur ». Mais si Nissan était assurée d’une compétitivité préservée alors Carlos Ghosn pourrait voir « l’avenir de Sunderland plus facilement ».
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