Même si Ferrari clamait que la 296 GTB n’était pas la remplaçante de la Ferrari F8 Tributo, arguant qu’il s’agissait d’un modèle plus « petit » avec un V6 plutôt qu’un V8, les formats similaires et les performances supérieures de la dernière-née avec son V6 biturbo hybride rechargeable ont eu raison de la berlinette au moteur V8 biturbo sans électrification. Apparue en 2019 en remplacement de la 488 GTB, la Ferrari F8 aura connu une carrière étonnamment courte pour un modèle du cheval cabré.
Si vous vouliez vous offrir une Ferrari F8 Tributo neuve, c’est trop tard, l’ensemble de la production est sorti des chaînes. Vous pouvez toujours vous rabattre sur la version découvrable, la Ferrari F8 Spider dont quelques exemplaires restent à écouler pour la production 2023.
Par conséquent, les amateurs de « petite » Ferrari à moteur central n’auront d’autre choix que la Ferrari 296 GTB hybride rechargeable - ou la 296 GTS pour rouler cheveux au vent) avec un « petit » V6 qui délivre tout de même 830 ch contre 720 à la Tributo et son V8. Pour un V8 sans assistance électrique, seule le coupé Ferrari Roma et son pendant Roma Spider qui loge un V8 biturbo sous son capot… avant, avec seulement 620 ch.
La disparition de la Ferrari F8 Tributo qui portait décidément bien son nom signe la fin de la dynastie des berlinnettes à moteur V8 central arrière « accessibles » entamée par la Ferrari 308 GTB en 1975. Une lignée noble et féconde qui allait voir se succéder les 328, 348, 355 (introduction de la boîte robotisée F1), 360, F430, 458 (dernière à utiliser un V8 atmosphérique avec en version ultime la Ferrari 458 Speciale), 488 puis enfin la F8 Tributo.
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