L’heure est au compromis. Après avoir claqué la porte lors des négociations avec Renault, FCA est en train de revenir sur sa décision. On apprend en effet par le Financial Times que le patron de FCA, Mike Manley, a rouvert la porte à Renault « si les circonstances devaient évoluer ». En d’autres termes : si l’état français ne se fait pas trop interventionniste et à condition que Nissan ne freine pas la manœuvre.
Rien de fait
Cela dit, ces invitations sont encore à prendre au conditionnel comme l’indiquait au Wall Street Journal une source proche du dossier pour un projet qui ne vise rien d’autre que de mettre sur pied le troisième groupe automobile mondial. Pour l’heure, Renault négocie d’ailleurs aussi. Mais avec Nissan afin de procéder à une remise à plat de l’alliance et de rééquilibrer les participations croisées des deux entreprises qui sont actuellement plus favorables à Renault. Il semble évident que si les tensions baissent entre les deux constructeurs alliés de longue date, il serait alors possible de poursuivre les discussions avec FCA.
Nissan comme troisième partenaire ?
Dans une autre interview accordée à l’agence Bloomberg lundi dernier, Mike Manley a de surcroît ajouté que Renault n’était pas le seul partenaire avec lequel les discussions pouvaient être engagées : « est-ce qu'ils [Renault] représentent la seule opportunité ? La réponse à cette question est définitivement non ». L’histoire n’est donc pas complètement enterrée. Suite au prochain épisode.
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