C’est lors d’une très rare réunion de famille médiatique pour Les Échos Week-End qu’une dizaine de descendants des frères Peugeot ont indiqué leur intention de remonter dans le capital de PSA. À l’heure actuelle, la Société foncière financière et de participation FFP des Peugeot est actionnaire à 13,7 % du groupe français, au même titre que le chinois DongFeng et que l’État français. Or, la France a besoin d’argent, notamment pour Areva et EDF selon Les Échos. Ce qui pourrait permettre à la famille de racheter des parts du constructeur automobile.
ADN Automobile
La famille souhaite clairement rester active dans le monde automobile, même si le fonds d’investissement FFP a placé une partie de son pécule dans d’autres secteurs. Thierry Peugeot indique même que leur « ADN c’est l’automobile ». La recapitalisation de 2014 a forcé la famille à faire un pas de côté. Mais depuis, PSA a redressé la barre. De plus, les besoins financiers de l’État français sont « une opportunité » à « étudier de très près » pour permettre ainsi à la famille de reprendre en partie le contrôle de PSA. Comme le dit le cousin Serge Banzet dans Les Échos : « Être actionnaire de contrôle ou actionnaire parmi d'autres, ce n'est pas la même chose ».
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