Le secteur automobile britannique s’apprête à traverser une période de crise avec le Brexit qui aura définitivement lieu le 29 mars. D’après Ralf Speth, à la tête de Jaguar Land Rover, des dizaines de milliers de travailleurs du monde automobile d’outre-Manche risqueraient d’être remerciés. Il se peut même que la production des usines du groupe pourrait être interrompue au lendemain de la date fatidique !
Temps perdu
Une des conséquences du Brexit est le retour des contrôles douaniers. Le port de Douvres avait déjà tiré la sonnette d’alarme en informant qu’un simple contrôle de deux minutes pourrait engendrer des files de plus de 27 kilomètres ! On peut d’ores et déjà comprendre le blocage que cela engendrerait sur la chaîne d’approvisionnement ! Selon Speth, la moindre friction à la frontière engendrerait des pertes de 60 millions de livres par jour !
Délocalisation
JLR menace de délocaliser. Une nouvelle usine doit sortir de terre en Slovaquie fin de l’année. Selon le constructeur, une production à l’Est est déjà nettement moins onéreuse qu’en Angleterre. Si à l’issue du Brexit, les chiffres rendent impossible de respecter les contraintes de temps et de coûts, le groupe se verrait obligé d’aller ailleurs. Ce dernier a déjà dû supprimer des postes en avril dernier, à la suite de la taxation du Diesel. Un porte-parole de Theresa May se veut toutefois rassurant. Des propositions spécifiques afin de préserver l’industrie seraient dans les plans de la Première Dame. Wait and see…
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