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Formule 1 / Formule 1 - L'oeil du Moniteur : Pays-Bas

Rédigé par Frédéric Kevers le 05-09-2022

Qu’a retenu notre spécialiste de la F1 du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort, sur un tracé qui devait permettre aux Ferrari et Mercedes de venir titiller les Red Bull ?

Après sa balade ardennaise à Spa-Francochamps, Max Verstappen alignait un second grand prix « à domicile » dans les dunes néerlandaises de Zandvoort avec l’ambition d’y répéter son insolente domination. Mais rien n’était moins sûr avec ce tracé tortueux nécessitant davantage d’appui et qui devait permettre aux Ferrari et aux Mercedes de retrouver un peu de compétitivité pour tenter d’empêcher un nouveau cavalier seul du champion du Monde en titre. Derrière les trois top teams, McLaren devait redresser la barre dans sa lutte pour la quatrième place au championnat constructeur avec Alpine suite au zéro pointé en Belgique.

Résumé du grand prix

Le samedi laissait poindre un peu d’espoir lorsque Verstappen devait s’employer pour reprendre la pôle à Charles Leclerc, pour seulement 21 millièmes de seconde. En outre, les Mercedes avaient également retrouvé du poil de la bête et l’on pouvait se montrer raisonnablement optimiste pour la course. Las, les conditions météo changeaient à nouveau très fort et les températures baissaient en raison de nuages bien présents, mais pas menaçants. Leclerc tentait bien de titiller Verstappen au départ, mais le Néerlandais conservait sa première place et creusait rapidement un petit écart suffisant pour être à l’abri de la « menace » Ferrari. Toutefois, la première salve de changements de pneus laissait poindre une situation potentiellement intéressante. Alors que les Red Bull et les Ferrari s’étaient élancées en pneus tendres, les Mercedes avaient chaussé des médiums et prenaient Red Bull à contrepied en tentant une course avec un seul arrêt, tandis que les Ferrari ne pouvaient que subir la loi de Verstappen, victimes d’une dégradation plus importante que la Red Bull.

Alors, requinqué par la perspective de pouvoir contester la victoire à son meilleur ennemi, Lewis Hamilton se lançait dans une remontée implacable qui nous promettait un beau duel en fin de course après que Verstappen eut effectué son second changement de gommes. Un scénario qui ne se réalisera pas, la faute à l’Alpha Tauri de Yuki Tsunoda arrêtée en bord de piste et qui provoquait une Virtual Safety Car, suffisante pour permettre à Red Bull de faire rentrer Verstappen à moindre frais. Pour autant, le Britannique n’abdiquait pas mais déchantait quelques boucles plus tard quand la voiture de sécurité faisait son apparition pour permettre de dégager l’Alfa Romeo de Bottas, en rade au bout de la ligne droite des stands. Si Mercedes tentait un coup de poker en changeant les pneus de ses deux pilotes lors d’un passage obligé par la voie des stands derrière la safety car, le septuple champion du Monde se retrouvait en tête avec des gommes mediums neuves devant Verstappen chaussé de pneus tendres neufs et nanti d’une vitesse de pointe supérieur. Max passait Lewis au premier virage sans coup férir et s’envolait vers une nouvelle victoire, la dixième en quinze course cette saison.

Si Verstappen sabrait le champagne, Hamilton buvait le calice jusqu’à la lie en devant laisser passer son équipier Russell et la Ferrari de Leclerc, impuissant avec ses pneus moins performants. Remonté au cinquième rang après une course perturbée par un problème lors de son premier pit-stop, Sainz écopait d’une pénalité de 5 secondes pour un unsafe release sous safety car, qui le rétrogradait au huitième rang, devant Ocon et Stroll, au bénéfice de Pérez, Alonso et Norris. Quand ça ne veut pas… Alpine creuse encore l’écart sur McLaren au championnat tandis que Lance Stroll termine pour la cinquième fois dans les points et la cinquième fois au dixième rang.

Résultats de GP des Pays-Bas

  1. Max VERSTAPPEN (Red Bull)
  2. George RUSSELL (Mercedes)
  3. Charles LECLERC (Ferrari)
  4. Lewis Hamilton (Mercedes)
  5. Sergio PEREZ (Red Bull)
  6. Fernando ALONSO (Alpine)
  7. Lando NORRIS (McLaren)
  8. Carlos SAINZ (Ferrari)
  9. Esteban OCON (Alpine)
  10. Lance STROLL (Aston Martin)

Classement du championnat du monde Pilotes

  1. Max VERSTAPPEN – 310 points
  2. Charles LECLERC – 201 points
  3. Sergio PEREZ – 201 points
  4. George RUSSELL – 188 points
  5. Carlos SAINZ – 175 points
  6. Lewis HAMILTON – 158 points

Classement du championnat du monde Constructeurs

  1. Red Bull – 511 points
  2. Ferrari – 376 points
  3. Mercedes – 346 points
  4. Alpine – 125 points
  5. McLaren – 101 points
  6. Alfa Romeo – 51 points

Tops

Les Mercedes sont à nouveau capables de jouer la victoire… sur un tracé qui permet de rouler avec un faible hauteur de caisse. Dans ce cas, la machine à gagner se remet en marche… mais doit se contenter de rester derrière l’intouchable Verstappen. Toutefois, revoir Hamilton enquiller les tours et jouer sa partition à la perfection après de bons arrêts aux stands et une stratégie judicieuse des « Gris » fait du bien. Voilà qui sonne comme une mauvaise nouvelle pour… Ferrari.

Max Verstappen est décidément sur une autre planète, à l’instar d’un certain Lewis Hamilton durant six des huit saisons précédentes. Au sommet de son art, au volant de la meilleure voiture alignée par la meilleure équipe dans les stands et en stratégie, Le Néerlandais est parti pour engranger un deuxième titre sans forcer et avant le terme de la saison.

Piquée au vif par les affaires Alonso et Piastri, Alpine n’a pas baissé pavillon pour autant et démontre sur la piste que ses deux futurs ex-pensionnaires ont pris un gros risque sur le plan sportif en quittant l’écurie française. Car sur la piste, Alpine dicte sa loi à McLaren et Aston Martin. Reste à trouver un remplaçant digne de la vista, de la hargne et de la vitesse d’Alonso.

Flops

Pour spectaculaire qu’il soit, le tracé de Zandvoort n’en reste pas moins trop petit pour la F1. Étroit, sans dégagements dignes de ce nom dans plusieurs sections et ne permettant quasiment aucun dépassement, le tracé néerlandais vaut certes le détour pour ses virolos qui s’enchaînent, ses bankings qui « donnent bien » à l’écran et surtout l’ambiance sans nulle autre pareille que nos voisins du nord savent mettre dans ce « stade automobile ». Mais, honnêtement, au vu de la marée orange qui avait débarqué à Spa, ne serait-il pas mieux de se débarrasser des dunes hollandaises pour conserver – à moyen et/ou long terme – le tobogan des Ardennes ?

Que se passe-t-il chez Ferrari ? Nous ne reviendrons pas sur les approximations stratégiques ou d’exécution dans les stands, ça lasse à force. Non, interrogeons-nous sur les « caprices » de la F1-75. Meilleure voiture du plateau en début de saison, polyvalente, capable de gérer parfaitement les pneus en toutes circonstances et très forte sur les longs relais, la monoplace rouge manquait juste d’un peu de vitesse maxi pour pouvoir dominer la Red Bull en course. Depuis lors, la monture de Leclerc et Sainz est moins lente en ligne droite et toujours aussi compétitive sur un tour. Mais en course, elle est devenue très dépendante des températures, de l’état de la piste, etc. Après avoir tardé à faire évoluer sa monoplace, Ferrari serait-elle allé dans une mauvaise direction ?

Daniel Ricciardo sera-t-il toujours en F1 en 2023 ? Pas sur base de ses résultats de 2022 en tous cas ! Mais l’Australien est-il le seul coupable dans cette histoire ? On peut en douter car « Honey badger » a le sourire crispé et semble avoir perdu le mode d’emploi de sa voiture. Mais il n’est clairement pas soutenu comme il le faudrait par McLaren. Non seulement l’équipe n’est pas capable de fournir à Ricciardo une monoplace avec laquelle il puisse s’exprimer, mais en plus, elle a mené un double jeu très nuisible sur le plan psychologique dans l’histoire « Piastri ». Pas très fair-play et contre-productif dans le cadre de la lutte face à Alpine pour la quatrième place du championnat Constructeurs.

 

Le coup d'oeil – Musique et fumigènes

Au-delà de l’aspect sportif sur la piste, ce qui a marqué ce Grand Prix des Pays-Bas c’est l’ambiance dans les gradins. Digne d’un stade de foot avec la dimension « musicale » tellement mise en avant par la Formule E. Quel mix, quelle fiesta ! Sur ce plan, peu de courses peuvent rivaliser… si ce n’est éventuellement Monza. Par contre, mauvais point pour les énergumènes qui ont jeté des fumigènes à plusieurs reprises sur la piste, durant les qualifications. Ce type de comportement, catalogué « hooligan » n’a pas sa place en F1.

 

 

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