Surprise de ce début de saison de Formule 1, l’écurie Aston Martin s’est hissée dans le Top 3, s’érigeant comme plus solide concurrente derrière l’inaccessible Red Bull. Actuellement motorisée par Mercedes, la formation britannique n’avait pas encore de motoriste pour la prochaine réglementation moteurs qui sera introduite en 2026. C’est désormais chose faite avec un accord conclu avec Honda.
Progression planifiée
Lawrence Stroll a le nez creux et le sens des affaires. Après avoir racheté Aston Martin et ramené la marque anglaise en Formule 1, le magnat canadien a mis en place un plan de conquête pour viser le titre mondial. Un tout nouveau complexe comprenant les pôles de recherche et développement, de production et une soufflerie verra le jour en 2024. Mais pour régner il faut savoir prévoir et le milliardaire l’a bien compris puisqu’il a d’ores et déjà signé un accord pour la fourniture de moteurs avec Honda. Actuellement motoriste de Red Bull, le constructeur japonais avait fait une pause dans son engagement au terme de la saison 2021. Face au succès populaire croissant de la F1 et grâce aux efforts de la discipline pour « verdir » son image, Honda a décidé de revenir à plein temps et officiellement en catégorie-reine. Sachant que Red Bull a d’ores et déjà. Signé un contrat avec Ford qui prendra cours dès 2026, les Japonais se devaient de trouver un nouveau partenaire capable de jouer la gagne. La seule équipe crédible dans ce contexte était Aston Martin, l’accord a donc été signé.
Quels autres partenaires ?
Cet accord de fourniture de moteurs à Aston Martin n’implique pas que Honda ne sera pas également présent sous le capot d’une autre monoplace. Deux écuries britanniques, Williams et McLaren, sont actuellement clientes de Mercedes et pourraient avoir des envies d’ailleurs. Pour ces dernières, les deux options les plus probables en cas de changement seraient Honda et Alpine.
Quels moteurs en 2026 en F1 ?
Avec l’introduction d’une nouvelle réglementation moteurs donnant davantage d’importance à la partie électrique du groupe motopropulseur hybride tout en le simplifiant, la FIA et la F1 espéraient rebattre à nouveau les cartes et attirer de nouveaux constructeurs-motoristes. Pari relativement réussi. Certes Porsche a renoncé à son retour. Mais Audi va débarquer en « rachetant » l’écurie Sauber qui lui servira de bras armé tandis que Ford revient officiellement en F1… comme pourvoyeur de fonds pour Red Bull et Alpha Tauri pour apposer son badge sur les moteurs développés par Red Bull Powertrains. Avec le retour officiel de Honda aux côtés d’Aston Martin, cela fait donc trois « nouveaux » motoristes dans le grand cirque, aux côtés de Mercedes, Ferrari et Alpine.
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