Bien que Stellantis ait annoncé que son pole premium serait constitué de DS, Alfa Romeo et Lancia, on ne connaît pas encore les plans du groupe pour la troisième marque citée qui ne survit plus qu’en Italie avec la seule Ypsilon. Une citadine chic qui fête ses 10 ans déjà et reçoit pour l’occasion un petit coup de frais et une mécanique hybride issue de la Fiat Panda.
Nuovo cuore
La principale nouveauté de cette Ypsilon restylée… se cache sous le capot. Pour répondre aux normes environnementales plus strictes, la gamme des moteurs évolue. Deux moteurs essence sont disponibles, le 1.2 de 68 ch et 102 Nm et le petit 0,9 l suralimenté qui offre 84 ch et 145 Nm. Mais surtout, on note l’apparition d’une mécanique hybride qui combine un 3 cylindres 1.0 combiné à un moteur électrique et une batterie lithium-ion pour une puissance de 69 ch et un couple de 92 Nm. Des valeurs modestes mais suffisantes pour évoluer en milieu urbain. Une mécanique déjà connue des Fiat 500 Hybrid et Panda Hybrid.
Le souci du détail
Point de révolution visuelle au programme toutefois puisque l’esthétique de la citadine transalpine n’évolue que dans le détail avec une calandre aux accents chromés verticaux redessinés et un contour de calandre plus marqué, en chrome satiné, tandis que les phares arborent un aspect plus moderne au bénéfice de feux diurnes LED affinés. Le tout surplombe une prise d’air plus « souriante » en bas du bouclier avant. Pas d’autre changement si ce n’est la disponibilité d’un nouveau coloris « Elegant Blue ».
Dans l’habitacle, l’évolution concerne l’interface d’info-divertissement dont l’écran 7 pouces est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto. Pour le confort des passagers, le filtre à air de l’habitacle est amélioré et peut capter jusqu’à 99 % des allergènes tout en réduisant la prolifération des moisissures et des bactéries de plus de 98 %. Dans le détail vous disions-nous. Toujours uniquement vendue en Italie, l’Ypsilon débute à 15.100 € et coûtera 16.700 € en version Ypsilon Gold.
Best seller
Paradoxalement, alors qu’elle constitue la seule et unique offre de Lancia, exclusivement vendue en Italie, l’Ypsilon permet au prestigieux – quoique moribond – blason italien de faire la leçon à ses deux comparses du pole premium de Stellantis. En effet, en 2020, Lancia a vendu 43.109 Ypsilon sur le seul marché italien quand Alfa Romeo – qui s’appuie sur le duo Giulia-Stelvio – n’a vendu que 36.526 voitures en Europe (données ACEA). Même DS, pourtant nanti d’une gamme plus actuelle et « complète » n’a pu faire mieux, avec 43.028 voitures vendues sur l’ensemble du marché européen.
Des chiffres édifiants qui indiquent deux choses : il est primordial de commercialiser le bon modèle au bon tarif sur la bonne niche de marché d’une part, et, d’autre part, Lancia bénéficie encore d’une véritable aura sur laquelle il reste possible de construire une gamme et de relancer une image de marque. Même si d’aucuns argueront que la nostalgie des Italiens pour l’un de leurs anciens fleurons automobile a contribué à ces résultats surprenants. Alors Monsieur Tavares, à quand une Delta basée sur la nouvelle DS4 et une Thema empruntant la plateforme Giorgio aux cousins d’Alfa Romeo ?
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