Mercedes va mettre le paquet sur les modèles électriques. Pourtant, le Comité d’entreprise de Daimler, par la voix de son président Michael Brecht, ne veut pas que la marque à l’étoile se lance à corps perdu dans cette voie. Selon les propos qu’il a tenus dans l’hebdomadaire allemand Automobilwoche, la mobilité électrique est « importante ». Mais « il y a un battage médiatique à ce propos qui est déclenché par les politiciens et la société ». En d’autres termes, il demande aux équipes de Mercedes de ne pas se laisser uniquement influencer par ce mouvement. Il rappelle notamment que « planifier sans moteurs à combustion est un coup de poing pour tous ces collègues qui font un excellent travail dans ces domaines depuis des décennies et qui continuent à améliorer cette technologie ». Il ne nie pourtant pas les problèmes climatiques.
Suivre ou se rebeller ?
Michael Brecht estime même que la technologie des thermiques peut apporter des solutions, car, en soi, ce n’est pas « le type de propulsion » qui importe le plus. D’autant qu’il ne voit pas nécessairement la voiture électrique comme la panacée. Alors même que Mercedes veut s’ériger en porte-drapeau de cette technologie. Le Comité d’entreprise pourrait donc pousser les équipes de Stuttgart à ne pas oublier les moteurs essence et Diesel… Alors que de plus en plus de constructeurs retirent les petits Diesel de leur catalogue pour répondre aux normes fixées par le monde politique, insufflées par des ONG et lobbyistes depuis le Dieselgate. Car depuis lors, le porte-voix des constructeurs automobiles traditionnels – allemands en particulier – a connu d’énormes ratés. Vont-ils simplement essayer de suivre le mouvement ou tenter malgré tout d’inverser ou de ralentir cette tendance du tout à la mobilité électrique érigée en parangon de vertu ?
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