L’organisation FISITA qui regroupe pas moins de 200.000 ingénieurs automobiles à travers le monde est montée au créneau. Par l’intermédiaire de son porte-parole, Paul Mascarenas, le groupement appelle à plus de rapidité dans la transition vers les voitures vertes et la disparition des voitures thermiques. Il a déclaré que « la qualité de l’air et son assainissement dépend de la vitesse à laquelle nous pouvons renouveler la flotte automobile. L’action a besoin d’être forcée et il faut que notre industrie arrive à contourner cette contrainte ».
10 à 15 ans
Selon Paul Mascarenas qui a longtemps officié chez Ford, il faudrait de 10 à 15 ans pour pouvoir convertir la flotte de voitures vers l’électrique et ce à condition que l’offre soit complète ou proche de celle qui existe actuellement pour les véhicules thermiques. Or, nous n’y sommes pas du tout. Et manifestement, c’est le flou qui règne comme l’indiquait Mascarenas : « il y aura plusieurs contraintes à résoudre comme l’approvisionnement en voitures neuves ou en matières premières et on ignore encore aujourd’hui comment on pourrait lever ces contraintes ». Pour Chris Mason, directeur général de la FISITA « le défi est de taille » et il soutient que la transition dépendra plus des citoyens et des consommateurs que des éventuelles décisions politiques. Le fait est pourtant que les politiques européennes tendent à s’accorder autour d’une réduction drastique de l’utilisation des voitures thermiques à l’horizon 2040. Mais cela suffira-t-il ?
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