En vertu des règles actuelles du système d’écopastille Crit’Air en France, le Diesel sera banni de Paris dès 2024. Il sera aussi pénalisé dans d’autres villes lors des pics de pollution. En effet, la vignette Crit’Air 1 n’est réservée qu’aux véhicules avec un moteur essence commercialisés depuis 2011. Excluant de fait le Diesel. Avec les restrictions prévues, ce type de motorisation semble inenvisageable pour celui qui veut garder son véhicule plus de 7 ans.
Chute
Depuis le Dieselgate, la hausse du gazole à la pompe et la mise en place des vignettes écologique, les ventes de ce type de motorisation ont chuté (de 73 % en 2012 à 39 % en 2018). Plus qu’initialement planifié, semble-t-il. Plusieurs entreprises importantes installées en France, et le marché du neuf et de l’occasion, souffrent de ce revirement. Dès lors, le gouvernement français pourrait donner un peu de sursis au Diesel, selon Le Monde. Plutôt que le portefeuille (en réduisant les taxes et accises), ce serait la voie de moindres interdictions qui serait envisagée. Ainsi, un Diesel Euro 6d-Temp pourrait avoir droit, par exemple, à la vignette Crit’Air 1.
Pas gagné
Cela peut ressembler à un rétropédalage face à la dédieselisation du marché français. L’idée ne serait pas, selon les informations relayées, de relancer les ventes, mais d’éviter des faillites et de permettre aux entreprises concernées par le Diesel de trouver une reconversion. Cette industrie concerne 38.000 personnes en France ! Évidemment, tout le monde n’est pas de cet avis. Des voix discordantes, dans la majorité, se font déjà entendre indiquant que l’enjeu n’est pas économique, mais de santé publique et de transition écologique. Bref, ce n’est pas gagné !
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