Les centres de contrôle technique flamands, mais aussi bruxellois et wallons, ont préparé et vérifié l’équipement et le test pour mesurer les émissions de suie et de particules fines des moteurs Diesel, notamment pour déceler des fraudes et la mise hors service des filtres à particules. Tout cela devait être opérationnel pour fin 2020 ou 2021. Mais la Flandre pourrait retarder cette échéance. Alors que la GOCA Vlaanderen vient d’annoncer que les centres de contrôle technique du Nord du pays sont « prêts à mettre en œuvre la technologie des compteurs PN dans la lutte contre la fraude sur les filtres à particules », la ministre flamande de la mobilité Lydia Peeters (Open VLD) semble encore vouloir se contenter, selon la VRT, du test actuel d’opacité des fumées, pourtant faillible.
Différences régionales
Ce recul de la Flandre n’est pas encore confirmé même si la ministre souhaite visiblement en rester pour quelque temps encore aux obligations, moins sévères, d’une directive européenne de 2014. Pourtant, il y avait eu un consensus entre entités fédérées pour mettre en place la mesure des suies et particules fines, sans attendre un durcissement des normes européennes. Une première au sein de l’U.E. Contactés par la RTBF, les représentants des gouvernements wallons et bruxellois confirment bien la mise en place de ce test à Bruxelles et en Wallonie. La Flandre aurait donc une procédure moins stricte si cela se confirmait. Il y aurait alors une tentation de « tourisme du contrôle technique » pour ceux qui auraient mal entretenu, débranché, voire retiré leur filtre à particules. Car même si les centres de contrôle technique sont gérés par les régions, le certificat obtenu reste valable dans tout le pays…
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!