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Edito / Un «Mondial» régional

Rédigé par Xavier Daffe le 26-09-2018

Les marques absentes du «Mondial» de Paris représentent 37% de parts de marché en Europe!

Le magazine français Challenges a fait le calcul à notre place: l’ensemble des marques absentes du «Mondial» de l’automobile à Paris (du 4 au 14 octobre) représente 37% de parts de marché en Europe! Abarth, Alfa, Fiat, Ford, Infiniti, Jeep, Lamborghini, Mazda, Mitsubishi, Nissan, Opel, Subaru, Volkswagen et Volvo ne seront pas présents dans la capitale française pour un salon qui doit commencer à infliger quelques sueurs froides à ses dirigeants, lesquels éprouvent bien des difficultés à justifier un statut de «Mondial» pour leur salon. Certes, ces emplacements vides seront partiellement remplis par une présence accrue de la moto – bonne idée, l’engin étant trop souvent absent des réflexions sur la mobilité – et des solutions de mobilité au sens large. Mais ces dernières font-elles réellement rêver le grand public? Ces passionnés et ces curieux qui venaient pour voir «le dernier modèle de chez Peugeot qu’ils pourront jamais se payer», comme le chantait Renaud. Bref, ça sent le déclin dans une ville dont les autorités se déclarent en outre ouvertement autophobes. Faut-il y voir une relation de cause à effet?
Ce serait sans doute un peu léger. Le coût d’une présence doit être un autre argument plus percutant en ces temps troublés. «Paris, c’est 2 à 2,5 millions d’euros pour le stand», nous déclarait un représentant d’une marque absente, marque qui préfère investir ce montant dans d’autres secteurs. Mais la stratégie est sans doute à mettre en cause aussi. Quand tout est dévoilé sur Internet pendant les jours et les semaines qui précèdent, quel intérêt y a-t-il encore à se rendre au salon, que l’on peut en outre visiter virtuellement en restant chez soi? Du coup, de 1,25 million de visiteurs en 2014, Paris est tombé à 1,07 million en 2016 et les nombreuses absences de 2018 n’infléchiront sans doute pas la tendance. Dès lors se pose effectivement la question de l’intérêt pour une marque de payer sans cesse plus cher alors que, dans le même temps, le nombre de visiteurs baisse... Et on n’a pas encore parlé de la concurrence des salons «tech», où sont présentées les innovations les plus marquantes en matière de connectivité, de conduite autonome ou partagée, de motorisation alternative... Ceux-là semblent aujourd’hui bien plus courus, bien plus «geek» et branchés qu’un simple «salon de l’auto» qui se teinte peu à peu de la couleur grise de la ringardise. Sauf si l’on y «vend». Et c’est sans doute ce qui sauvera celui de Bruxelles à terme. En attendant, quelques marques asiatiques, Vinfast en tête, ont choisi Paris comme tête de pont pour leurs ambitions européennes. Car quand le chat n’est pas là…

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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