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Edito / Filles du vent

Rédigé par Xavier Daffe le 12-04-2017

Honda est de retour. Ne reste plus qu’à concrétiser en F1 rapidement…

Quand elle a été présentée au salon de Chicago en 1989, la fabuleuse NSX a marqué les esprits et inscrit pour un temps Honda au rang de constructeur de supercars et motoriste de génie. Sur ce dernier point, son célèbre VTEC, apparu peu de temps auparavant, avait déjà posé les bases de cette réputation. Nous sommes alors à la charnière des années 80 et 90 et les Japonais règnent en maîtres sur la F1 comme ils ne le feront jamais plus par la suite; ce n’est pas notre pauvre Stoffel qui dira le contraire aujourd’hui. C’est l’époque de la rivalité Prost-Senna, ce dernier ayant même participé activement, dit-on, à la mise au point finale du supercar qui a l’intelligence de proposer quelque chose de différent: de la puissance d’abord (modérée en regard des standards actuels), issue de son magnifique V6 de 3 litres, fort de 274 ch, installé en position centrale arrière dans un châssis en alu, mais aussi de la légèreté. Son aéroynamique, aussi soignée qu’élégante, avait aussi pour but que chaque cheval disponible serve plus à dynamiser la voiture qu’à pousser du vent. Et enfin, la voiture avait été voulue facile d’accès, pour un usage quotidien peu contraignant et confortable. La pub officielle ne disait d’ailleurs pas autre chose: «La NSX est ainsi dotée d’un potentiel formidable qui peut être exploité dans sa totalité même par ceux qui ne sont pas des Fangio.» A l’époque, la légende Senna était encore en cours de construction, d’où la référence plus ancienne à Fangio, sans doute. Et 27 ans plus tard, où en est-on? Honda s’est fourvoyé des années durant dans des expériences de F1 scabreuses et sa gamme de modèles de route s’est assagie, au point de ne plus intéresser que quelques irréductibles et passionnés patients, un peu à la façon d’Alfa, qui renaît aujourd’hui. C’est aussi un peu de renaissance qu’il faut parler pour Honda aujourd’hui, avec par exemple ce nouveau porte-drapeau qui reprend le nom magique de NSX. Mais en un quart de siècle, de l’eau a coulé sous les ponts et là où la première affichait environ 1.350 kg, la nouvelle dépasse les 1.800 kg, du fait de son passage à l’hybridation de puissance, qui lui vaut d’afficher 581 ch, soit plus de deux fois plus qu’à l’époque. Mais cette technologie sophistiquée au service de la performance tout comme l’aérodynamisme tout autant fluide et efficace qu’à l’époque et la facilité d’utilisation au quotidien autorisent un rapprochement «philosophique» entre l’aïeule et l’héritière, comme le montre l’essai détaillé de 12 pages consacré à la NSX 2017. Oui, Honda est de retour. Ne reste plus qu’à concrétiser en F1 rapidement…

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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