C’est une marque de rebelles. De rebelles passionnés. D’ingénieurs têtus et de dirigeants audacieux. Une marque de taille modeste, ce qui a l’avantage de la réactivité et de la créativité. C’est une marque anticonformiste qui tient bon dans des choix technologiques osés, des designs décalés quitte à ce que le succès commercial ne soit pas toujours au rendez-vous. Sans remonter à la nuit des temps (quoique…), Mazda, ce sont les premiers et à ce jour les seuls succès d’un moteur rotatif aux 24 Heures de Spa (1981) et du Mans (1991). C’est le Diesel Comprex, ce compresseur à ondes de pression dans la familiale 626, bien avant la généralisation des «turbo-D», c’est les 4 roues directrices à pilotage électronique, c’est aussi le plus petit V6 de série au monde, le 1.8 de la MX-3 du début des années 90. Mazda, c’est évidemment la MX-5, cette idée de génie. C’est aussi cette marque qui se voulait premium, Xedos, qui n’a jamais percé et qui fut vite et injustement arrêtée. C’est la très compacte 323 GTR du championnat du monde des Rallyes. Bref, parcourir l’histoire de Mazda, c’est lire un livre parsemé d’anecdotes riches, cocasses, variées, tournées vers l’innovation sans jamais être mainstream. C’est parler à demain sans considérer le futur comme de la science-fiction. L’électrique, et même l’hybride, Mazda n’y croit pas. Il y a, selon lui, encore tant à tirer de nos bons vieux moteurs thermiques, en particulier ceux à essence, qui n’ont pas encore livré tous leurs secrets en matière de dépollution, qu’il paraît plus judicieux d’explorer ce potentiel avant de développer des technologies coûteuses sans en connaître forcément tous les effets et les dommages collatéraux que l’on soupçonne sans toujours en mesurer l’ampleur. Chez Mazda, peu d’espoir de voir naître dans la gamme des monstres de 500 ch et de 2 tonnes. C’est la tendance? Alors, faisons l’inverse! Faisons léger, simple et cohérent; c’est tellement plus… intelligent! Et élaborer un moteur thermique comme le SkyActiv-X qui mélange les bienfaits d’un moteur à essence et ceux d’un Diesel, d’autres y avaient pensé, mais aucun n’avait jamais poussé la démarche jusqu’au stade de la commercialisation. Mazda l’a fait. Du coup, oubliés les NOx, les particules fines. Rabotées, les émissions de CO2. Le tout à un coût acceptable. Et si elle était là, l‘intelligence de la réflexion par rapport aux vrais enjeux?
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