Blog / Découvrir les Mini JCW sur circuit

Lors de la présentation du Safety Car Mini Clubman JCW de Zolder, nous avons eu l’opportunité de participer à une demi-journée de conduite sur circuit dans le cadre du Mini JCW Track Experience. Une opportunité proposée aux clients de la marque comme le font d’autres constructeurs de modèles sportifs, mais aussi par des sociétés spécialisées comme Petrolhead présents ce jour-là. Ainsi, en plus des Mini, il y avait des Audi, des BMW M, des Lamborghini, des Mercedes-AMG et des Porsche. Mais en ce qui nous concerne, ce sera avec des Mini JCW équipées d’un moteur 2.0 l turbo BMW de 306 ch.

Mini JCW Expérience

Pour cette expérience, il faut obligatoirement passer par le briefing et la décharge de responsabilité. Car sur circuit, il y a aussi des règles. Même si on n’est pas obligé de surveiller son tachymètre. Ce seront plutôt les trajectoires à garder en mémoire. L’instructeur se doit même de rappeler des principes basiques, comme la bonne position de conduite ! Pour des raisons de sécurité, puisque tous les invités du jour ne sont pas forcément des pilotes chevronnés, cela se fera par petit train de 3 véhicules mené par un instructeur. Il est relié aux deux autres véhicules par talkie-walkie pour donner ses conseils et consignes.

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Comme passager

Le premier créneau, ce sera comme passager (casqué bien évidemment). Un client de Mini à mes côtés semble à l’aise avec la conduite sur piste. Logique, il a eu aussi une Lotus dans son garage et ne se prive pas de participer à ce genre d’événement. Il enchaîne les virages sans réelles difficultés. Ce qui me donne l’occasion de réviser le tracé, n’étant pas un habitué des circuits. Plus tard dans la journée, un des stagiaires sera moins efficaces. À la radio, l’instructeur semble lui parler une langue inconnue avec des mots comme « corde », « vibreur », « trajectoire » totalement opaques à ses tympans. Et dire qu’il y a eu un briefing !

Au volant

Je suis finalement seul à bord de la Mini JCW pour la première session comme « pilote ». La pluie de la nuit précédente rend la piste un peu glissante avec obligation d’éviter d’accélérer sur la ligne blanche et de monter sur les vibreurs. Le rythme débute calmement, bloqué par un train de Lamborghini Urus aux mains de personnes apparemment très peu expérimentées. Une fois la piste libérée, l’instructeur donne quelques consignes avec les points de repère à fixer pour rester dans le rythme. Lequel s’accélère au fil des tours. L’assurance vient aussi. Avec le défi d’améliorer le freinage et de garder la bonne ligne à chaque passage au volant de cette traction.

Fun

Zolder est typiquement un circuit freinage-accélération, avec ses trois chicanes et les courbes qui s’enchaînent sur 4 km. La Mini JCW se prête bien à ce petit jeu. La confiance aidant, je finis même par me permettre de ne pas (trop) relâcher les gaz au sommet de la butte pour sentir le châssis de la voiture légèrement se soulever. La chicane Gilles Villeneuve qui suit sera d’ailleurs la plus délicate à apprivoiser. Contrairement à celle de Jacky Ickx et à la succession Observatoire (Sterrenwacht), Canal et Lucien Bianchi. Les 20 minutes (en réalité un quart d’heure et une rawète) en mode Sport passent à la vitesse de l’éclair. En sortant de la voiture, l'odeur émanant de la Mini indique que les pneus et les freins ont bien bossé. Au stand, des simulateurs permettent de régler un peu sa trajectoire en attendant la suite des opérations.

Clubman

Une deuxième session est prévue avec une Clubman à 4 roues motrices cette fois, et toujours avec 306 ch et boîte automatique. Un peu plus aguerri qu’après le petit déjeuner, notre train file à bonne allure. Certes, la Porsche 911 GT3, les Audi RS et e-tron ainsi que les BMW M au même moment sur la piste ne font qu’une bouchée de nos Mini en ligne droite et sur la butte. Il faut donc surveiller ses rétroviseurs. Les courbes s’enchaînent et la Clubman demande un peu plus de concentration pour garder la bonne trajectoire. Le crissement des pneus à l’épingle à cheveux du Bolderberg en est la preuve. La piste s’étant asséchée, on peut tenter quelques grimpettes de vibreurs, notamment à la petite chicane pour mieux viser le poteau d’éclairage, point de repère de la bonne trajectoire. Le drapeau à damier s’agite déjà, il est temps de rentrer aux stands.

Conclusion

L’actualité nous rappelle que la vitesse doit être maîtrisée et réservée aux endroits adaptés. Pas question à Zolder de tester la vitesse maximale des Mini JCW, il y a (comme dit au briefing) assez d’Autobahnen chez nos voisins allemands pour cela. Sur un circuit comme celui du Termalen au Limbourg, ce seront plutôt le comportement du véhicule et son accélération que l’on peut titiller sans trop de danger. Et cela vaut bien la peine d’y consacrer un peu de son temps et de son budget. D’autant qu’avec ces Mini, qui acceptent très bien la conduite sur piste en mode automatique, c’est presque à la portée de n’importe quel conducteur attentif.