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Depuis 2019, la Skoda Scala se destine à celles et ceux qui trouvent la Fabia trop petite et l'Octavia trop grande. Mi-2023, le modèle a profité du traditionnel lifting de mi-carrière, avec des modifications esthétiques, dont un nouveau nez. À cela s’ajoutaient des évolutions technologiques, comme un système multimédia amélioré, mais aussi l’arrivée de série d’un combiné d’instruments numérique de 8’’ et d’un écran central de 8,25’’. L’équipement de sécurité a également été peaufiné. La version Monte Carlo au look plus sportif reste par ailleurs de la partie. La Scala offre toujours un rapport encombrement/habitabilité pertinent, avec un coffre digne de ce nom (467 l) et beaucoup d'espace à l’arrière. L'intérieur présente bien, même si les plastiques durs et creux restent dominants. En matière d'équipement, la Scala est bien servie, tant d’origine qu’en options.
Techniquement, la Scala repose sur la plateforme MQB A0 du groupe VW (qui est celle de la Polo, notamment). À côté de la suspension standard, cette Skoda peut se doter d'un châssis sport abaissé. Sur la route, la Scala fait montre d'un comportement dynamique, avec un train avant incisif et une direction précise, et d'un équilibre plaisant. Sous le capot, on ne trouve que des moteurs à essence : 1.0 TSI de 95 ou 116 ch, et 1.5 TSI de 150 ch. Seuls les deux plus puissants peuvent disposer de la boîte robotisée DSG7.
Pratique et généreuse en espace, la Scala est une polyvalente brillante, qui offre en sus un comportement sûr et agréable. Avec le 1.0 TSI de 110 ch, elle se révèle très agréable et (relativement) économique. Dommage que son manque d’image perturbe un peu sa carrière.