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L’Emira est la dernière nouvelle Lotus à essence. La marque britannique, qui a été rachetée par le groupe chinois Geely, ne produira à l’avenir que des modèles électriques. Le premier est un… SUV: l’Eletre, qui a été rejoint par la berline sportive Emeya en 2024. Quant à ce coupé Emira, il remplace à lui seul les Elise/Exige et Evora, qui ont quitté le catalogue. Son habitacle est facile d’accès et bénéficie d’une finition de qualité et d’un riche équipement. On note aussi une instrumentation digitale et un écran central de 10,2". Ce coupé biplace (l’Evora était une 2+2) à châssis en aluminium pose ses moteurs en position centrale arrière.
On a le choix entre un 2.0 turbo à 4 cylindres de 364 ch d’origine Mercedes-AMG associé à une boîte robotisée à 8 rapports et double embrayage ou un 3.5 V6 Toyota à compresseur de 400 ch, associé au choix à une boîte 6 manuelle (à la commande bien ferme mais un brin accrocheuse) et une boîte 6 auto à convertisseur. Vu le poids (relativement…) contenu (1,4 tonne), les performances sont de très bon niveau. Et le châssis suit bien le rythme: la direction est précise et communicative, l’amortissement passif savamment calibré (avec un léger roulis en courbe rapide permettant de percevoir facilement la charge latérale), tandis que l’agilité dans les enchaînements est réjouissante sans jamais se montrer piégeuse.
Mieux finie et plus facilement utilisable que ses devancières grâce notamment à un riche équipement, cette Emira n’en reste pas moins gratifiante à piloter, grâce à un châssis réussi et des moteurs de caractère. Cette dernière Lotus à moteur thermique semble bien partie pour être l’un des plus grands succès de l’entreprise britannique.