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Lancé chez nous en 2014 (il existait déjà depuis 2 ans au Brésil), l’EcoSport se baladait d’office avec sa roue de secours sur le postérieur. Cela lui donnait un style baroudeur, mais allongeait le modèle de… 27 cm. Depuis l’été 2015, cette roue de secours constitue une option. Mais l’accès au coffre s’effectue toujours via une porte battante, moins pratique qu’un hayon. Pour 2018, le modèle a reçu un face-lift, avec notamment des optiques et des boucliers redessinés. À l’arrière, la place pour les jambes ne manque pas, mais la banquette est assez étroite. Petite gâterie: le dossier, fractionné 60/40, est réglable en inclinaison.
Redessiné lors du face-lift, le tableau de bord reprend grosso modo les lignes de celui de la dernière Fiesta, avec notamment moins de boutons éparpillés et l’écran tactile SYNC3. Sur la route, l’EcoSport jouit toujours d’un châssis réussi et agréable à mener, grâce à un train avant mordant et des commandes sensitives (direction, levier de boîte). Le modèle est uniquement animé par ses roues avant (pas de transmission intégrale). Sous le capot, plus de Diesel, mais uniquement le bloc turbo à essence 1.0 EcoBoost, en version 125 ch. Aucune boîte auto n’est proposée. Avec des émissions de CO2 allant de 142 à 172 g/km, seule la version de base échappe au malus écologique en Région wallonne.
L’EcoSport n’est plus tout jeune, mais toujours original, surtout lorsqu’il porte sa roue de secours en sac à dos. Un petit aventurier des villes, qui ne craint pas pour autant les grands axes, où il fait montre d’une tenue de route dynamique. Le moteur EcoBoost 125 lui va bien.