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Malgré l’arrivée d’une nouvelle (Grande) Panda électrique, cette version thermique (datant de… 2011) reste en production. Et pour longtemps encore puisque Stellantis a annoncé qu'elle resterait construite jusqu'à la fin de cette décennie. À 3,65 m de long, la Panda «III» offre toujours un remarquable rapport encombrement/habitabilité avec, en prime, un habitacle facilement accessible grâce à une carrosserie assez haute et dotée de 5 portes. Le coffre atteint 225 l. Une banquette coulissant sur 16 cm est disponible en option, de même qu’un dossier du siège passager avant repliable en tablette. La gamme se subdivise en deux: la «classique» version de base et la Pandina au look un peu plus aventurier. Cette dernière est malgré son apparence une simple traction avant (l’ancienne version 4x4 n’est plus proposée).
Si le confort de suspension et l’insonorisation sont acceptables, l’agrément de conduite se voit entaché par un amortissement un peu paresseux et une direction à assistance électrique trop légère en dehors de la ville et pas assez informative. Comme dans la 500 à essence, la gamme se limite désormais seulement au 1.0 Hybrid (70 ch), un 3-cylindres assisté par une (modeste) hybridation légère. Avec ce moteur, la Panda est parfaitement dans son élément en ville, où elle peut profiter aussi de ses dimensions compactes et de son faible diamètre de braquage. Sur autoroute, cette petite citadine cinq portes est un peu moins à l’aise.
La Panda de 3e génération offre toujours un design espiègle, un habitacle spacieux et fonctionnel ainsi qu’un moteur intéressant. L’équipement de sécurité disponible est dans le coup. Dommage que la modularité se paye…