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Premier essai / Volkswagen Polo

La Polo est de nature discrète. À tel point que son lifting passe inaperçu. Du moins en surface, car sur le fond, il y a du neuf...

Prix
NC

On le sait, les petites voitures sont devenues très sécurisantes. Leur tôle ne se froisse plus comme du papier à cigarette et le risque de choc est désormais limité par les nombreuses assistances à la conduite. Sur ce point, la nouvelle Polo fait le plein d'équipements. Vu que le conducteur des temps modernes lâche difficilement son smartphone des yeux, la Polo propose en option le système MirrorLink, qui affiche le contenu du téléphone portable sur l'écran de bord de la voiture. Cet écran tactile s'illumine avant même que l'on ait mis le doigt dessus, grâce à son détecteur d'approche. Mais l'effet miroir a ses limites: le Mirror- Link n'autorise pas toutes les distractions. Seules quelques applications spécifiques peuvent être utilisées en roulant, comme les données relatives au véhicule ou encore les informations de géolocalisation du système de navigation. Les autres fonctions ne sont visibles qu'à l'arrêt.

À bord de la Polo restylée, le conducteur prend en main un volant redessiné, qui entraîne une assistance de direction désormais entièrement électrique et non plus électrohydraulique. De quoi légèrement améliorer la sobriété, mais sans transfigurer le comportement de la Polo, qui reste une sage polyvalente, certes globalement efficace et très sécurisante, mais jamais particulièrement tranchante. Le nouveau modèle peut toutefois se doter d'un amortissement piloté (371,50 euros), qui laisse le choix entre deux réglages de conduite nettement différents (confort ou sport), en agissant sur le tarage des amortisseurs et la loi d'assistance de direction. Nous n'avons pu tester ce système que brièvement sur l'autoroute allemande.

La Polo reste la polyvalente sérieuse et besogneuse qu'elle a toujours été. Mais aujourd'hui, la fourmi s'embourgeoise. Arrivée à mi-carrière, la petite Volkswagen fait le plein d'équipements pour maintenir ses ventes à niveau. L'arrivée de moteurs peaufinés et du freinage automatique en ville de série est une bonne chose, mais gonfle de 400 euros (voire plus selon les versions) un tarif qui n'était déjà pas au plus bas...

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1575 du 14 mai 2014.

Dans cet article : Volkswagen, Volkswagen Polo

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