Premier essai / Volkswagen Golf Variant

Avec cette 7e génération de Golf, le break reprend les centimètres qu'il avait perdus en longueur entre les 5e et 6e générations, soit 2,8 cm. Il est en revanche mieux profilé de par sa hauteur réduite de 2,3 cm. Pourtant la garde au toit progresse d'une unité. Du fait de cet encombrement supérieur, le volume du coffre progresse de 100 l pour en offrir 605 en configuration normale et jusqu'à 1.620 une fois les dossiers de banquette rabattus (60/40). L'opération s'effectue dorénavant depuis le coffre pour plus de facilité et permet d'obtenir une surface de chargement quasi plane. Le chargement est facilité par un seuil affleurant (63 cm) grâce au plancher de coffre à hauteur variable.

Puisqu'il est bâti sur la plateforme modulaire transversale MQB de la Golf VII, le break Variant en partage logiquement les spécificités techniques. La Golf Variant ne fait logiquement pas l'impasse sur le régulateur de vitesse adaptatif avec fonction d'arrêt d'urgence en ville ni sur le dispositif de freinage Multi Collision Brake, fourni de série depuis la Golf VII. Il propose aussi le vaste catalogue d'options, qu'on ne décrira pas au risque de ne pas pouvoir être exhaustif. Parlons plutôt des moteurs qu'il nous a été donné d'essayer dans la rase campagne de Schiphol, aux Pays-Bas. Un terrain de jeu où l'absence de relief et les radars qui fleurissent à tous les coins de rue sont surtout propices à des mesures de consommation: 4,5 l/100 km avec les 1.4 TSI 140 et 2.0 TDI. Ce qui s'avère plutôt honorable pour un véhicule de ce gabarit.

L'arrivée de la Golf Variant BlueMotion devrait permettre au break d'augmenter sa proportion dans les ventes du modèle. D'autant que le supplément de 1000 euros réclamé par rapport à la berline est largement compensé par le volume de chargement qu'il propose et, surtout que le break ne perd rien du bon comportement routier de la berline.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1555 du 7 août 2013.