Premier essai / Suzuki SX4
Après 3 ans sans nouveauté, Suzuki signe son retour au jeu avec la deuxième génération de SX4, prélude à une salve de 5 nouveaux modèles d'ici à 2016.
Le SX4 ne reprend de l'ancien que le plancher de plate-forme. On peut donc raisonnablement parler d'une nouvelle base technique dans le sens où tout a été profondément retravaillé. À commencer par l'allure, qui inaugure le nouveau style de la maison, plus expressif, surtout vu d'avant, avec de grandes optiques soulignées de bandeaux de diodes. La taille est là pour le confirmer: le modèle s'est étiré de presque 20 cm (4,30 m) dont 10 pour le seul empattement (2,60 m désormais), soit un encombrement tout à fait similaire à celui du Qashqai ou de l'ASX (respectivement 4,36 m et 4,3 m de long). Seule exception: la hauteur du pavillon, que les Japonais ont voulue sensiblement moins marquée (1,58 m, contre 1,64 au 3008 et 1,61 au Qashqai) pour soigner l'aérodynamique
Dès les premiers tours de roues, on comprend que le nouveau SX4 n'a plus grand-chose à voir avec l'actuel. Très à l'aise, ce crossover a incontestablement la fibre routière, une qualité qu'il doit à la justesse du calibrage de sa direction électrique (montée en effort, linéarité, précision globale) autant qu'à sa suspension douce et prévenante qui gomme bien les irrégularités tout en maintenant efficacement la caisse. Sauf avec le SX4 All- Grip (4x4), plus lourd de 70 kg et qui a tendance à pomper sur les ondulations. Mais, contrepartie de ces versions «intégrales»: un comportement plus neutre et équilibré observable avec le mode Sport de la transmission intégrale.
Le nouveau SX4 a beau avoir changé de génération et sauté de catégorie, sa philosophie demeure presque intacte: il est toujours ce petit crossover bien né et bien pensé qui fait la part belle à la fonctionnalité. Cela dit, cette seconde génération se donne les moyens de ratisser plus large grâce à une polyvalence accrue qui découle d'un net surcroît de confort, d'habitabilité et d'agrément de conduite. Reste à Suzuki à faire connaître ce (bon) argumentaire dans une catégorie déjà sévèrement disputée. Cela risque de ne pas être aisé, d'autant que le tarif est plutôt élevé.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1553 du 10 juillet 2013.
Dans cet article : Suzuki, Suzuki S-Cross
Essais
Nos essais
Les concurrentes
Peugeot 2008 1.6 BlueHDi 85kW s/s Crossway
KIA Sportage 5p 1.6 CRDi 6MT Pulse
Nissan Qashqai dCi 115 Business Edition
Stocks
Voitures de stocks à la une
Occasions