Look soigné
Il serait faux de dire que l’on ne reconnaît plus l’Octavia car ses proportions restent très familières, or la carrosserie est complètement et profondément remaniée. Grâce à ses nouveaux traits nervurés, ses phares à diodes (avec « animations des clignos ») elle gagne indubitablement en cachet. C’est joliment soigné et bien équilibré. Le gabarit est pratiquement inchangé par rapport à la précédente (4,69 m) mais le volume du coffre de la version Combi fait un bond plus marqué, passant de 610 à 640 litres.
À bord
En découvrant l’habitacle de la nouvelle Octavia, c’est comme passer de la classe économique à la « business » dans l’aviation. Au sens propre, car le traitement est nettement plus soigné et les services plus nombreux. Formes, matières, finition, la planche de bord symbolise toute l’ambition de l’Octavia IV. Parmi les nouveautés de confort, signalons la possibilité de commander, en option, de nouveaux sièges ergonomiques ainsi qu’une climatisation à trois zones. Les fanatiques d’écrans sont ravis : cockpit de 10,25’’, écran central de 10’’ (MIB3) et même un inédit affichage tête-haute.
Une seule rangée de boutons physiques surmonte les aérateurs centraux, le reste s’opère via de nouvelles zones tactiles, des molettes et boutons déportés sur le nouveau et chic volant deux branches, ou alors via la commande vocale (l’assistante virtuelle Laura vous accompagne) et même quelques fonctions gestuelles. Pour travailler ou s’amuser, il ne manque strictement rien à l’Octavia (de série ou en option) pour séduire les hyperconnectés grâce à la carte eSIM intégrée et donnant accès à tout un univers de services. La batterie des assistants de sécurité s’est hyperdéveloppée pour hisser l’Octavia au rang des meilleures berlines premium.
Comment ça roule ?
Au total 14 ensembles moteur/boîte sont prévus. Essence, gazole, mais aussi gaz et hybride rechargeable seront commercialisés peu à peu. Ici, pour cette première mise en main, nous avons droit à un Combi Diesel de base (115 ch) à boîte mécanique, sans doute le futur bon cheval des flottes de société. Associé à des rapports de boîte longs, le 4 cylindres témoigne d’une consommation très basse, l’économètre passe facilement à moins de 5 l/100 km de moyenne. En parlant de consommation, ce moteur ne rejette que 91 gkm de CO2 (NEDC ; WLTP : 102). Mais EVO ou pas, le TDI reste assez sonore (et/ou peu isolé), un timbre grognon, à l’ancienne, qui tranche avec le soin et la technologie qui s’étale sous nos yeux. Sur sa plateforme de Golf VIII, l’Octavia roule posément et en souplesse. On compose avec des mouvements de caisse bien marqués, mais la voiture respecte sa trajectoire en toute circonstance. Comme une bonne voiture moderne, le sous-virage se manifeste brièvement et en « douceur ». C’est sans saveur particulière, mais très efficace.
Verdict
Pourquoi payer plus cher ? entend-on régulièrement au sujet d’une Škoda, et de l’Octavia en particulier. C’est vrai, reste qu’avec le temps, bonne affaire ou pas, vous payez votre Octavia plus cher, comptez 2500 € dans le cas d’une 2.0 TDI 150 ch DSG7 Ambition (niveau de base) coûtait en septembre 2019 la somme de 31.900 €. Notre Diesel 115 ch en niveau supérieur Style vaut déjà 34.010 €. Cela dit, on reste « gagnant » : plus belle, plus agréable à vivre, mais aussi plus sûre et mieux équipée, l’Octavia s’embourgeoise progressivement depuis plusieurs années, mais cette fois cela se voit et cela se sent.
Dans cet article : Skoda, Skoda Octavia
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