Quand on est membre d'un groupe, on peut tout partager. Et la Seat Leon d'en faire à nouveau la démonstration en reprenant la plateforme MQB (Modularer QuerBaukasten) de la dernière Golf. À 4,26 m de longueur, la nouvelle Leon est 5 cm plus courte que celle qu'elle remplace, tout en étant plus généreuse sur l'empattement de 6 cm. Plus que jamais, les roues sont donc ici rejetées aux extrémités de la carrosserie et confèrent un aspect robuste et bien campé à la voiture. À bord, l'espace est aussi préservé.
C'est une version 2.0 TDI à boîte manuelle à 6 rapports et châssis FR (au tarage plus sportif) qui nous a été confiée pour cette première prise de contact. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en passant de la toute dernière Golf à la Leon, nous n'avons pas vraiment été dépaysés. D'emblée, c'est surtout le tempérament dynamique qui nous a séduits, avec un train avant toujours très incisif en entrée de courbe et un arrière (multibras dans ce cas-ci) toujours très rigoureux à la tâche sans pour autant rechigner à l'une ou l'autre fantaisie au lever de pied. Le tout restant scrupuleusement sous le contrôle de l'ESP, un équipement certes louable, mais malheureusement devenu non déconnectable.
Sous des lignes sensuelles et modernes, la nouvelle Leon revient plus affûtée que jamais. À la page en technique comme en châssis, la belle ibérique peut en outre compter sur des aspects pratiques qui restent soignés. Une belle remise en forme pour Seat, qui égaiera encore son offre d'une version 3 portes SC au printemps 2013 (salon de Genève) et d'une variante break ST à l'automne (salon de Francfort).
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1538 du 12 décembre 2012.
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