À quelques différences cosmétiques - dessin des phares, des boucliers et de la calandre - et d'équipement près, le grand monospace de Seat se confond avec celui de Volkswagen. La 3e rangée de sièges est facilement escamotable (pour former, avec les 3 sièges du 2e rang rabattus, une aire de chargement parfaitement plane). Notons encore les portières latérales arrière coulissantes et le hayon motorisés.
Ces premiers essais routiers du Seat nous ont donné l'occasion d'essayer la boîte robotisée DSG (6 rapports) sur le 2.0 TDI 136, version qui reste la plus frugale en carburant. Rien à redire sur le fonctionnement de cette transmission automatisée à double embrayage, toujours aussi parfait. Nous noterons même que le stop&start cohabite mieux avec la DSG qu'avec la boîte manuelle, où les cafouillages (calages) peuvent encore survenir. Néanmoins, nous pensons que la DSG serait plus indiquée combinée au 2.0 TDI 170 (que nous n'avons pas conduit) qui, bien aidé par un couple plus abondant (350 Nm au lieu de 320), éviterait les rétrogradages intempestifs à la reprise (en mode automatique, forcément).
L'Alhambra, c'est encore la certitude de voir Seat atteindre les standards de qualité Volkswagen, comme il goûte désormais à ceux d'Audi grâce à l'Exeo. Deux acteurs qui, associés à l'Ibiza ST (meilleur volume de coffre pour un modèle d'entrée de gamme), devraient permettre à la marque espagnole de ne plus faire de la figuration sur le marché belge de la voiture de société.
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05-07-2011
5Dans cet article : Seat, Seat Alhambra