Premier essai / Renault Scénic

Plus habitable que son prédécesseur, avec des espaces de rangement toujours plus nombreux, mais surtout grâce à un empattement plus long de 20 mm, tout profit pour l'espace aux jambes à l'arrière, le Renault Scénic gagne également en volume de coffre avec une capacité de 555 l, qui peut être portée jusqu'à 1.870 l une fois les sièges du second rang extraits. Le Scénic de nouvelle génération se voit doté d'un équipement plus fourni sans pour autant faire grimper les prix. Mieux fini, le Scénic affiche désormais un style bien à lui. Sa face avant s'apparente à celle de la Mégane coupé, alors que le Grand Scénic s'oriente vers la berline

Grâce à une suspension trois fois plus raide que celle de la génération précédente, le Scénic est moins sujet au roulis et subit moins de mouvements de caisse. Ce qui le rend moins mollasson, mais diminue sa capacité de filtrer les irrégularités de la route. Moins lisibles, les informations relatives à la jauge de carburant et, partiellement, la vitesse d'avancement, affichées sur l'écran central, sont masquées par la jante du volant... Embêtant! D'un autre côté, la position de conduite est dorénavant plus «berlinisée» pour utiliser les termes du constructeur.

Si le nouveau Scénic se montre plus dynamique que son prédécesseur, il demeure néanmoins une référence en matière de confort. Les papas apprécieront, les papys s'en accommoderont. Plus fonctionnel et spacieux, sans pour autant devenir encombrant, il saura répondre aux attentes d'une famille.