Premier essai / Renault Mégane

La nouvelle ligne se distingue par de légères retouches stylistiques. Mais les principaux changements s'opèrent sous le capot. Ils commencent par l'introduction du 1.6 dCi 130 qui faisait ses débuts l'an dernier dans le monospace (Grand) Scénic. Premier moteur de la famille Energy, il favorise ici une économie de 20% de carburant sur le cycle homologué. Son package technologique est repris par l'éprouvé 1.5 dCi 110. Outre une réduction sonore dans l'habitacle de 3 décibels, il autorise la Mégane à revendiquer les plus faibles émissions de CO2 parmi les véhicules Diesel de sa catégorie en atteignant la barre symbolique des 90 g/km.

Autre révolution, le 1.2 TCe est le premier moteur à essence suralimenté de la marque au losange à jouir de l'injection directe. Nul besoin d'aller chercher la puissance haut dans les tours, tandis que 90% du couple (soit 171 Nm) sont déjà disponibles à 1500 tr/min. En tant que membre de la famille Energy, il jouit d'une série de mesures visant à réduire sa consommation. À côté de cela, toutes les Mégane RS ont désormais droit au mode sport jusqu'ici réservé à la série spéciale Trophy. Grâce à cela, la moyenne sportive exploite tout le potentiel du 2.0 TCe qui l'anime pour offrir 15 ch et 20 Nm supplémentaires sur un total de 265 ch et 360 Nm. C'est grisant.

Sans changer de style, la Mégane parvient à se mettre au goût du jour grâce à une offre de moteurs complètement revue et corrigée. On regrette toutefois que la boîte robotisée à double embrayage EDC soit strictement réservée au 1.5 dCi 110. Car si elle ne peut digérer le couple du 1.6 Diesel, le nouveau 1.2 TCe à injection directe, qui s'annonce d'ores et déjà prometteur, lui conviendrait parfaitement. Affaire à suivre...

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1521 du 18 avril 2012.