Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Premier essai / Renault Kadjar: la French Touch

Rédigé par Gaetan Philippe le

Développé sur une base qu'il partage avec le Nissan Qashqai, le Renault Kadjar va plus loin que le simple rebadging. C'est d'un rhabillage à la française qu'il s'agit.

Prix
NC

Le concept

Le style du nouveau Kadjar s'inspire profondément de celui qui a façonné la ligne du Captur. La silhouette du nouveau modèle est pourtant celle du Nissan Qashqai de dernière génération (lancé fin 2013). On retrouve le capot semi-autoclave concave avec des surplombs d'ailes proéminents, ou encore la ligne de caisse remontant sur un épaulement très marqué. Pourtant, le modelé de la proue et la découpe des vitrages latéraux lui sont spécifiques - la différence n'est toutefois flagrante que pour les vitres de custode arrière. Tout comme la ligne de toit ascendante vers l'arrière, au bénéfice du volume minimal du coffre (472 dm3 pour le Renault contre 439 dm3 pour le Nissan). Selon Renault, 60% des pièces sont communes au Kadjar et au Qashqai, l'immense majorité non visibles.

Ce qui change

Du Nissan au Renault, l'empattement (2,646 m) et le diamètre de braquage (10,7 m) sont identiques. Le SUV français est toutefois plus long de 7,4 cm, dont le coffre profite aussi. Ce dernier calque sa modularité sur celle du japonais, en mieux puisque le rabattement des dossiers sur les assises dégage une plateforme de chargement maximale plus rigoureusement plane. Sans compter que la relâche des dossiers asymétriques peut se faire à l'aide d'un levier placé sur les flancs du compartiment arrière, une facilité que le Nissan ignore. Les contre-portes et le tableau de bord du Kadjar ont un design qui reprend l'ADN des dernières créations de Renault. L'effort de qualité perçue est patent. Les armatures des sièges et de la banquette arrière appartiennent à la banque d'organes commune à l'Alliance Nissan-Renault, mais les coussins ont reçu un traitement particulier. Les zones sensées assurer le maintien latéral - mais aussi celui des cuisses - s'avèrent par ailleurs plus effectives et généreusement dimensionnées que celles qui prévalent sur le Qashqai.

Comment ça roule ?

Fort horizontale, un peu trop même, la position du volant ne nous dépayse pas du Qashqai. Les typages des ressorts de suspension - les gradations de dureté en fonction des poids des versions proposées - ont été optimisés par Renault pour le Kadjar. Celui-ci retient de surcroît d'autres choix en première monte. Le partenaire français préfère par exemple des enveloppes plus routières (en Continental) ou de nouveaux «toute saison» (Goodyear Vector 4Seasons) alors que le nippon demeure fidèle à des Bridgestone Dueler. En matière d'isolation aux bruits (de vent, de moteur, de roulement), l'effort de Renault vaut au moins celui de Nissan avec, peut-être, un petit plus en qualité de filtrage de la suspension (le fameux moelleux à la française).

Le Kadjar est tout aussi stable que le Qashqai, aussi neutre et précis en virage où ses mouvements de caisse sont sous contrôle, qu'il s'agisse de la version traction ou 4WD (le système X-mode est celui que Nissan propose depuis les débuts du X-Trail). Le modèle traction a droit à un anti-patinage doté d'un mode Expert spécifiquement développé pour évoluer sur les surfaces peu adhérentes et des terrains meubles. Ainsi pourvu, équipé de pneus un tant soit peu polyvalents, le Kadjar «2 roues motrices» se dépatouille très bien partout.

Budget/Équipement

Nous avons conduit 2 des 3 motorisations proposées, toutes deux de 130 ch : soit, en essence, le «douze-cents» TCe (205 Nm) traction et, en Diesel, le «seize-cents» dCi (320 Nm) 4x4. Inutile de dire que le moins coupleux des 2 doit plus vite redescendre 1, 2 voire 3 rapports pour se relancer. Avec des consommations d'essence forcément plus fluctuantes (plutôt 8 à 9 l/100 km) que celles du Diesel (plutôt 6 à 7 l/100 km). La boîte manuelle 6 vitesses est ici de rigueur. La transmission robotisée à double embrayage EDC ne sera, hélas, disponible en option que sur le «quinze-cents» dCi de 110 ch que nous n'avons pas essayé et qui devrait représenter le gras des ventes (dans les 2 types de boîte) en Belgique.

Le lecteur bien informé fera le rapprochement entre l'éventail des motorisations proposé par Renault pour le Kadjar et celui de Nissan pour le Qashqai : seule la puissance du TCe 130 diffère de celle du 1.2 DIG-T qui se contente de 115 ch. Le choix de la boîte automatique permettra de mieux singulariser la démarche de Renault, promoteur de la «dual clutch» EDC à 6 vitesses (sur le seul dCi 110) de celle de Nissan qui, en bon Japonais, est demeuré fidèle à la CVT à variation continue (et 7 rapports fictifs). Attention, dans les 2 cas, ces options «automatiques» ne sont compatibles qu'avec les modèles 2 roues motrices ! Renault se démarque encore de Nissan pour tout ce qui touche le système multimédia (R-Link 2) et l'installation audio (Bose), où le français cherche tout à la fois à être plus branchouille (écran tactile façon tablette) et haut de gamme (en exécution Bose® Edition).

Les concurrentes

Si le SUV nippon is made in the UK (Sunderland), son homologue français esta fabricado en España (Palencia). Les productions du Qashqai et du Kadjar sont délocalisées dans des pays de l'Europe Communautaire qui permettent à leurs constructeurs respectifs et associés de pratiquer les mêmes prix. Et de contrer efficacement la concurrence coréenne concentrée sur un duo de choc (Hyundai ix35, Kia Sportage), mais aussi le Peugeot 3008 qui joue en solo.

Notre verdict

En créant un milieu de gamme à partir d'une plateforme étrennée par le Nissan Qashqai, mais esthétiquement inspiré du petit Captur à très grand succès, Renault place tous les atouts de son côté. Son Kadjar, bien proportionné dans la silhouette et très homogène dans toutes les solutions qu'il propose, fera assurément son nid chez les SUV compacts. Il fait déjà de l'ombre au Koleos qui sera remplacé, en 2016, par le pendant Renault de l'actuel X-Trail, une sorte de Kadjar rallongé à 7 places. La seule incertitude tourne autour du nom de cette variante longue : l'appellera-t-on Koleos +2, Grand Koleos ou, plus vraisemblablement, Grand Kadjar ?

Dans cet article : Renault, Renault Kadjar

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Essais

Nos essais

Les concurrentes

Stocks

Voitures de stocks à la une

Occasions

Voitures d'occasions à la une