Premier essai / Opel Meriva

Ce qui surprend lorsque l'on découvre le nouveau Meriva, c'est le décrochage de sa ceinture de caisse à hauteur des portes arrière. Cet artifice stylistique présente également une utilité pratique : les occupants arrière bénéficient d'une meilleure visibilité vers l'extérieur. Les concepteurs du nouveau Meriva ont été très attentifs aux jeunes familles, en témoignent les portes arrière s'ouvrant dans le «mauvais» sens. Elles procurent davantage de sécurité pour entrer ou sortir de la voiture et facilitent la pose de sièges d'enfants. Avec un peu d'habitude, l'accès des adultes à ces mêmes places arrière s'en trouve lui aussi facilité. Mais il faut se concerter avec les occupants avant, parce que si tout le monde sort en même temps, c'est l'embouteillage assuré !

Pour cette première prise de contact avec le dernier-né de Rüsselsheim, nous n'avons pu prendre le volant que des deux versions «turbo essence». Dès les premiers kilomètres, on apprécie un plaisir de conduire nettement amélioré. Mais nous avons également été agréablement surpris par la souplesse et l'agrément de la version 120 ch, dont la mécanique convient finalement très bien à la vocation de ce monospace confortable et polyvalent. Sur une autoroute allemande, nous avons toutefois regretté les bruits de vent et de roulement trop présents. Le comportement routier est en progrès.

Avec ce modèle plus grand que celui qu'il remplace, Opel vise deux segments. Le nouveau Meriva ambitionne d'être la référence parmi les mini-monospaces (ses anciens concurrents), mais, avec ses mensurations plus généreuses, il lorgne aussi sur le segment supérieur, celui des monospaces compacts. Comme le nouveau modèle en offre plus au client, le succès semble donc quasiment garanti. Sauf si certains trouvent le nouveau modèle trop grand. Mais le risque est mince...